La qualité de l'air que nous respirons dépend de nombreux facteurs tels les émissions polluantes, les conditions météorologiques et la topographie, entre autres. Les leviers d’amélioration concernent bien entendu les émissions polluantes sur lesquelles il est possible d’agir. Le département des Alpes-Maritimes, de par sa topographie partagée entre littoral et montagne, offre une répartition contrastée de la pollution. Ainsi l’étroite zone côtière très urbanisée est soumise à une pollution urbaine générée majoritairement par les transports et le secteur résidentiel (utilisation du chauffage). L’activité industrielle contribue aussi à cette pollution. Le moyen et l’arrière-pays, espaces plus ruraux, sont moins concernés par cette pollution urbaine mais sont davantage exposés à une pollution photochimique.
La tendance est à l’amélioration, avec une qualité de l’air qualifiée de bonne plus d’un jour sur deux sur le littoral urbanisé malgré quelques zones encore au-delà des valeurs réglementaires, notamment pour l’ozone avec près de 37 % de la population exposée.