[COVID-19] Un 2ème confinement aux effets moins marqués en région Sud

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route deserte pendant le confinement

Publié le 16 décembre 2020

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Afin de limiter la propagation de la COVID-19, le gouvernement a mis en place le vendredi 30 octobre un second confinement courant jusqu’au 15 décembre 2020. Les résultats observés suivent-ils la même tendance ? AtmoSud dresse un état des lieux pour mieux appréhender l’impact de cette mesure sur l’évolution de la qualité de l’air en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

A retenir

la qualité de l'air au cours du 2nd confinement (décembre 2020)

 

Impact du 2e confinement sur la qualité de l'air

Un impact moins marqué sur la pollution liée au trafic routier

Contrairement à la baisse drastique de la pollution automobile constatée entre mars et mai, ce deuxième confinement a moins d’impact sur la pollution atmosphérique liée au trafic routier en région Sud.
Le trafic routier a peu baissé au cours de cette période car les établissements scolaires sont restés ouverts, ainsi que nombreux établissements recevant du public. Si le trafic automobile est resté dense, les concentrations en oxydes d’azote, traceurs du trafic routier, ont tout de même légèrement diminué de 25% sur les stations trafic et de 20% sur le fond urbain, par rapport aux concentrations généralement observées les années précédentes à la même période.

 

NOx en station trafic pendant les confinements

Stations trafic : Marseille/ Rabatau, Marseille/Kaddouz, Marseille/Jean Moulin, Aix/Roy René, Toulon/Foch, Gap/Jean Jaurès, Avignon/Semard et Nice/Promenade des Anglais.

Une très légère augmentation des particules fines

Les particules fines PM2.5 sont émises par diverses sources de pollution (trafic, secteur industriel et chauffage au bois). L’évolution de leurs concentrations journalières est similaire à celui du premier confinement. On constate en effet lors de cette deuxième période une faible augmentation de leurs concentrations à hauteur de 19% par rapport aux années précédentes à la même période.

Les conditions météorologiques de ce deuxième confinement ne peuvent cette fois-ci pas réellement expliquer cette légère augmentation des particules fines par rapport aux années précédentes. En revanche, la part de l’activité humaine confinée sur cette période peut être avancée : l’arrivée du froid a favorisé l’utilisation du chauffage domestique et le télétravail a également pu accentuer son utilisation.  

 

PM2.5 en station fond urbain pendant les confinements

Stations fond urbain : Marseille Longchamp, Marseille/Saint Louis, Aix/École d’art, Toulon/Claret, Gap/Commanderie, Avignon/Mairie et Nice/Arson.
 

Détail des données du CEREMA : https://dataviz.cerema.fr/trafic-routier

 

 

Bilan du deuxième confinement sur la qualité de l’air

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Bilan deuxième confinement sur la qualité de l'air
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