Depuis de nombreuses années, on observe une hausse de la présence de particules ultrafines dans l’air. D’origines naturelles ou liées aux activités humaines (trafic routier, activités industrielles, chauffage…), ces particules sont extrêmement petites et sont capables de pénétrer très profondément dans l’organisme créant notamment des infections du système nerveux central, de l’appareil respiratoire et cardio-vasculaire.
Inquiet de cette situation et des risques encourus sans prise en charge de la situation, le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air a mis en place une stratégie nationale visant à mesurer les particules ultrafines sur l’ensemble du territoire pendant trois ans. AtmoSud, précurseur sur le sujet, a pu très rapidement acheter et installer quatre compteurs de particules autour de l’étang de Berre, qui assurent le suivi en temps réel et en continu du nombre de particules de diamètre compris entre 7 nanomètres et 2.5 micromètres.
En plus d’une prise de conscience et des moyens mis en œuvre dans les différentes AASQA sur le territoire, les entreprises sont de plus en plus engagées dans la réduction de l’impact de leur activité sur la pollution atmosphérique. AtmoSud accompagne ainsi les acteurs du monde économique de la Région Sud en ce sens. Si AtmoSud a su tisser un lien de confiance avec ces acteurs, c’est grâce à sa crédibilité dans la donnée produite, et sa capacité de médiation. La transparence, l’indépendance et la collégialité dont bénéficie AtmoSud en font une entité bien différente des bureaux d’études et la rattache à l’intérêt général. AtmoSud intervient non pas pour faire des études d’impact, mais plutôt dans une volonté d’explorer toutes les perspectives d’amélioration de la qualité de l’air.