Dans le monde, une mort prématurée sur six est liée à la pollution

La pollution atmosphérique constitue l’une des principales menaces environnementales pour la santé. Améliorer la qualité de l’air en réduisant notamment les émissions, c’est atténuer les changements climatiques et préserver la santé des populations. Selon une étude récente publiée dans la revue Lancet, la pollution a été responsable de la mort prématurée de neuf millions de personnes en 2019.

Pour rappel, selon le rapport de l’Agence Européenne pour l’environnement (octobre 2018), 422 000 décès prématurés dans 41 pays européens en 2015 sont liés la pollution.

Quelle qualité de l’air dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ?

Les principaux polluants (oxydes d’azote et particules) ont baissé sur la région au cours des 20 dernières années. Cependant, l’ozone se maintient à un niveau élevé (le niveau de fond est constant et les épisodes de pollution sont en baisse).

La tendance à la baisse des traceurs de la pollution atmosphérique est attribuée à la réduction des émissions de la majorité des secteurs d’activité, dans le cadre de l’évolution de la réglementation et des plans et programmes déployés dans les territoires, comme les Plans de Protection de l’Atmosphère.

Consulter le rapport complet

Quel impact sur la santé ?

En septembre 2021, les lignes directrices de l’organisation mondiale de la santé (OMS) ont été abaissées afin de réduire l’incidence de la pollution atmosphérique sur la santé. Ces nouvelles lignes marquent une meilleure connaissance des impacts sanitaires des polluants qui étaient sous-estimés.
 

La qualité de l’air n'est pas homogène selon les territoires. La pollution s'accumule dans les centres urbains denses où la dispersion des polluants est mauvaise.

Si toutes les communes de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur atteignaient les concentrations les plus faibles observées dans les communes équivalentes (en matière de type d’urbanisation et de taille), 2 700 décès seraient évités chaque année. (source : étude EQIS - Évaluation Qualitative de l’Impact Sanitaire, 2016).

Que faire pour préserver notre air extérieur ?

Les nouvelles valeurs OMS rappellent qu’il faut maintenir les efforts pour continuer d’améliorer la qualité de l’air dans la région Sud. La pollution n’est pas une fatalité. Il est possible d’agir sur les sources de pollution en favorisant une mobilité active ou l’usage des transports en commun, en réduisant sa consommation d’énergie, en privilégiant l’usage de produits non nocifs.

Possibilité de réduire son exposition en privilégiant les espaces ouverts et éloignés des sources, en s’informant et s'abonnant à la qualité de l’air.et de taille), 2 700 décès seraient évités chaque année. (source : étude EQIS - Évaluation Qualitative de l’Impact Sanitaire, 2016).

Et l'air intérieur ?

Nous passons 90 % de notre temps dans des lieux clos (domicile, bureau, écoles, transports, magasins...). Et contrairement aux idées reçues, l’air intérieur est plus pollué qu’à l’extérieur et nous sommes exposés à un cocktail de polluants. Des gestes simples permettent d’améliorer la qualité de l’air chez soi. Par exemple : aérer son domicile deux fois par jour et après chaque activité polluant l’air pendant 10 minutes et en particulier la chambre des enfants.

Vous souhaitez connaître la qualité de l'air chez vous ? Fabriquer votre Module Air (le lien est externe)! Le Module Air est équipé de deux sondes permettant la mesure en air intérieur du dioxyde de carbone (CO2) et des particules fines (PM10 et PM2.5). Les concentrations mesurées en temps réel sont affichées sur l'écran, accompagnées d'un code couleur et de messages d'interprétation ou de recommandations qui changent en fonction des niveaux atteints.

AtmoSud avec ses adhérents s’engage pour inspirer un air meilleur.