ECO-DEBAT : la pollution de l'air vue par Mr. Maria, Président d'AtmoSud

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Pierre Charles Maria à la station de Cinq Avenues

Publié le 27 octobre 2020

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Le poids de la pollution de l'air sur notre société

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La pollution de l’air n’est pas un phénomène nouveau. Même avant la révolution industrielle et l’utilisation des énergies fossiles, elle était très présente dans les villes. À l’époque, c’était le chauffage au bois qui posait problème. Ce phénomène refait surface. La pollution de l’air dans les villes, son intensité, sa nature, sont un révélateur du changement de nos modes de vie. Les progrès des sciences, et en particulier des sciences médicales, font que l’on prend maintenant conscience du poids que la pollution atmosphérique fait peser sur nos sociétés.

Ceci étant, l’actualité récente nous montre combien nos sociétés sont vulnérables. Un virus nouvellement identifié chamboule notre économie, bouleverse notre vie et fait vaciller nos services de santé. Des précipitations d’une intensité inimaginables, probablement à mettre en lien avec le réchauffement de l’atmosphère, ont au début de ce mois, dans les Alpes-Maritimes, emporté vies, entreprises, habitations et infrastructures. Nos écoles et leurs maîtres ont été attaqués d’une manière ignoble. Et pourtant, nous nous devons de faire en sorte qu’un problème n’en occulte pas un autre. Nous devons maintenir le cap et faire preuve de cohésion. Être solidaires et agir ensemble en ne cédant pas aux voix qui essayent de nous faire dériver de ces objectifs pour satisfaire les visées hégémoniques de certains ou pour préserver leurs intérêts. Nous devons apprendre, enseigner, débattre et construire ensemble.

Concernant la problématique de la qualité de l’air, nous devons placer l’école au centre de nos actions. L’école est essentielle, comme l’a souligné le président de la République dans un discours très émouvant, pour former des Républicains.

En France nous avons la chance d’avoir un système de surveillance de la qualité de l’air qui repose sur des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) dont la gouvernance est quadripartite, État, Collectivités, Industriels et citoyens, eux-mêmes souvent représentés par des associations et des personnes qualifiées. Ce système favorise les échanges et permet à chacun de mieux comprendre les enjeux. La montée en puissance de la disponibilité de moyens de mesure individuels permet aussi au citoyen de devenir acteur de la surveillance et donc de mieux comprendre la nécessité d’un effort commun. Chacun porte une part de responsabilité et doit prendre conscience de la nécessité de son engagement.

AtmoSud s’est engagé très tôt avec Victor-Hugo Espinosa et d’autres pour développer le programme L’Air et Moi. Retissons avec cet outil développé avec amour et conviction un lien étroit avec notre jeunesse et aidons les Professeurs à retrouver la place qui doit être la leur au sein de notre société.

Pierre-Charles Maria, Président d'AtmoSud