Fin de l'été : que retenir de la pollution à l'ozone cette année ?

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Publié le 18 octobre 2018

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La pollution photochimique en 2018 marque une rupture dans la tendance à la baisse de ces vingt dernières années : la chaleur qui a marqué l’été, ainsi que des émissions industrielles ponctuelles, ont entraîné une hausse du nombre de pics d’ozone.

nombre de dépassement du seuil information-recommandations 1999-2017

 

Un été atypique marqué par de fortes chaleurs favorables à la formation d’ozone, entraînant ainsi une hausse du nombre de pics de pollution en 2018. Cette augmentation ponctuelle ne remet pas en cause la tendance à la baisse observée depuis plusieurs années.

La pollution chronique causée par la présence rémanente de polluants issus des pôles d’activité de la région reste quasiment stable depuis plus de 20 ans.

57% de la population de la région habite dans une zone qui a dépassé la Valeur Cible Européenne pour la protection de la santé entre 2015 et 2017.

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Qu'est-ce que l'ozone ?

Les taux d’ozone dans la troposphère (0 à 10 km d’altitude), où chacun d’entre nous respire quotidiennement devraient être faibles. Cependant, certains polluants dits précurseurs, oxydes d’azote (NOx) et composés organiques volatils (COV), se transforment sous l’action du rayonnement solaire UV. Ces réactions, dites "photochimiques" donnent naissance à des composés secondaires, dont l’ozone et d’autres composés irritants. Les précurseurs proviennent principalement du trafic routier et de certains procédés et stockages industriels.
L’ozone peut être à l’origine de problèmes respiratoires et entraîner une mortalité prématurée. De plus, l’ozone est un gaz à effet de serre contribuant au réchauffement de l’atmosphère.