Le nouvel indice ATMO arrive dès le 1er janvier 2021

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nouvel indice ATMO

Publié le 21 décembre 2020

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Inchangé depuis 1994, l’indice de la qualité de l’air au quotidien évolue dès à présent, en cohérence avec l’indice européen de la qualité de l’air. Il entrera officiellement en vigueur le 1er janvier 2021 et sera disponible dès le 21 décembre 2020 sur notre site Web.

L’indice ATMO actuel en bref

L’indice ATMO est un indice national, calculé et diffusé tous les jours pour toutes les villes de plus de 100 000 habitants et certaines agglomérations plus petites. C’est un indice journalier représentatif de la qualité de l’air moyenne de la ville. Son échelle actuelle va de 1 (air très bon) à 10 (air très mauvais). L’indice est calculé à partir de 4 principaux indicateurs de pollution atmosphérique :

  • Le dioxyde d’azote (NO2) – transports
  • L’ozone (O3) – pollution photochimique
  • Les particules en suspension inférieures à 10 microns (PM10) – transports (diesel), industrie
  • Le dioxyde de soufre (SO2) – industrie

Pourquoi faire évoluer l’indice ?

Créé en 1994 à l’initiative du ministère chargé de l’Environnement et de plusieurs associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air, l’indice ATMO n’a pas évolué depuis sa création (hormis un ajustement d’échelle). Ces dernières années, les citoyens ont exprimé de plus en plus fort le besoin d’avoir une information plus complète, en tout point du territoire, sur la qualité de l’air et ses impacts sur la santé. Les évolutions des techniques de communication permettent aussi de fournir une information personnalisée et géolocalisée. La révision de l’indice a donc été pensée au regard de cet enjeu sociétal de santé publique pour qu’il soit encore plus accessible pour chaque habitant.

Les changements majeurs

Un indice encore plus précis, en tout point du territoire

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Le changement majeur du nouvel indice ATMO sera d’informer sur la qualité de l’air en tout point du territoire. Jusqu’à présent, l’indice était calculé pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Dès à présent, vous pouvez retrouver l’état de la qualité de l’air près de chez vous, à l’échelle de votre commune, sur l’ensemble de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

L’intégration d’un nouveau polluant réglementé : les particules fines PM2.5, aux effets sanitaires avérés

Les particules ultrafines (particules PM2.5, inférieures à 2.5 micromètres) seront désormais prises en compte dans la mesure de l’indice de l’air. Ces particules PM2.5 représentent un enjeu sanitaire important car elles sont plus fines et se logent plus profondément dans les fonctions respiratoires. A noter cependant que si jusqu’à présent, l’indice de la qualité de l’air était calculé en prenant en compte les 4 polluants réglementés précédemment cités, AtmoSud mesurait déjà les particules PM2.5 sur toutes les stations de mesure.

L’échelle de calcul évolue

Un nouveau barème fait son apparition, modifiant ainsi l’échelle pour calculer l’indice de la qualité de l’air. Avec le nouvel indice ATMO, l’indice chiffré, que vous aviez l’habitude de retrouver sur l’ensemble de la région Sud Provence-Alpes Côte d’Azur, sera remplacé par les 6 qualificatifs suivants :

  • Bon

  • Moyen

  • Dégradé

  • Mauvais

  • Très mauvais

  • Extrêmement mauvais

La gamme de couleur change

Le code couleur évolue également puisque chacun de ces adjectifs sera associé à une couleur spécifique. Les indices seront représentés par la couleur de leur qualificatif sur la carte de la région.

 

nouvelle échelle de l'indice ATMO

Nouvelle échelle de l'indice ATMO à compter du 1er janvier 2021 (dès le 21 décembre 2020 pour AtmoSud)

Quelles conséquences par rapport à ce nouvel indice ?

Le nouvel indice agit comme un thermomètre, avec une nouvelle graduation : il donne une représentation différente de la qualité de l’air. La prise en compte des particules fines PM2.5 et les changements de seuils permettent de mieux décrire la qualité de l’air. En revanche, la région Sud comptera vraisemblablement plus de journées avec un indice de l’air mauvais ou très mauvais. Il est important de garder en tête que ce qui peut apparaître comme une augmentation du nombre de jours avec une qualité de l’air moyenne, dégradée, mauvaise ou très mauvaise découle du changement de la méthode de calcul, de l’intégration des PM2.5, et des nouveaux seuils. Cela ne résulte pas d’une dégradation de la qualité de l’air : celle-ci tend à s’améliorer depuis vingt ans.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions sur le nouvel indice.