Les vacances d'hiver : profiter et limiter son impact environnemental

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vacances au ski

Publié le 8 février 2023

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C’est officiel, les vacances d’hiver démarrent dès samedi ! En été, les plages sont prises d’assaut, en hiver, la destination star est la montagne. Mais comme d’autres sites touristiques qui accueillent des vacanciers en nombre, la montagne subit des impacts environnementaux. Si comme nous, vous adorez vous émerveiller des paysages enneigés, voici quelques bons conseils pour profiter des plaisirs de la nature et en prendre soin.

Conseil 1 : Choisir son moyen de transport judicieusement

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Avant de partir en vacances, pensez à vous interroger sur le meilleur moyen de parvenir à votre lieu de villégiature. Selon que vous voyagez en famille ou seul, les impacts de votre trajet sur l’environnement ne seront pas les mêmes. Laissez-nous vous expliquer …

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Prenons l’exemple d’un trajet Marseille – Orcières-Merlette 1850 = 219km

Plusieurs possibilités de trajets s’offrent à vous :

  • Trajet 1 : en voiture = 2h45
  • Trajet 2 : en train entre Marseille et Gap puis en voiture entre Gap et Orcières-Merlette = 4h30
  • Trajet 3 : en train entre Marseille et Gap puis en autocar entre Gap et Orcières-Merlette = 5h24
  • Trajet 4 : en autocar = 5h15
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skis à la montagne
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Emission de GES selon le mode de transport entre Marseille et Orcières

- Les temps de trajet ne tiennent pas compte du temps d'accès à la gare/gare routière.

- Les facteurs d’émissions (FE) des autocars et des voitures sont issus de l’inventaire des émissions Cigale de la Région Sud (©AtmoSud). Il s’agit des émissions de GES moyens basées sur le parc roulant 2019 (en g/km) sur le réseau routier de la région Sud. Les FE intègrent : la consommation de carburant, la durée, la surconsommation quand le moteur est froid et la climatisation/chauffage.

- La ligne Marseille-Gap n’étant pas électrifiée (source SNCF réseau), les facteurs d’émission de la motrice est celui d’une motrice diesel. Le facteur d’émission est recalculé à partir des données de l’inventaire des émissions Cigale de la Région Sud (©AtmoSud).

- Les émissions des transports en commun dépendent du nombre de passagers présents, plus les passagers sont nombreux plus les émissions rapportées à chaque voyage sont faibles. Les intervalles sont construits sur un nombre de passagers entre 90 et 200 pour le train et un taux de remplissage de 50 à 80% dans les autocars contenant en moyenne 60 places assises.

- Les émissions de GES sont calculées à partir des émissions de dioxyde de carbone (CO₂), le méthane (CH₄), le protoxyde d'azote (N₂O) liés aux transports étudiés. Les données d'émissions de GES sont exprimées converties en équivalent CO₂ (eq.CO₂) à partir du Potentiel de Réchauffement Global (PRG) de chaque substance. Le PRG est un indicateur défini pour comparer l’impact de chaque gaz à effet de serre sur le réchauffement global, sur une période choisie (généralement 100 ans). Par définition, le PRG du CO₂ est toujours égal à 1. Les coefficients utilisés dans l’inventaire d'AtmoSud sont ceux du 5e rapport du GIEC (CO₂=1, CH₄28, N₂O=265).

- Les émissions de GES nécessaires à la fabrication des moyens de transports étudiés, à la production du carburant, à l’entretien et à la fin de vie ne sont pas prises en compte dans cette analyse.

Comme le montre le tableau ci-dessus, les émissions de gaz à effet de serre vont varier selon que le trajet est effectué par une ou plusieurs personnes. Alors oui, le temps de voyage n’est pas le même selon le trajet choisi, mais que sont quelques petites heures pour une semaine de détente et surtout, un environnement préservé ?

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Vacances en solo (1 personne) : que choisir ?

En solitaire, rien ne vaut mieux que de miser sur les transports en commun. Le trajet 3 s’avère être le plus écologique !

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Vacances en famille (4 personnes) : que choisir ?

En famille aussi, privilégiez les transports en communs. Le trajet 1 est moins émissif que le trajet 2 mais l'utilisation du train et de l'autocar sont les plus écologiques. De plus, vous serez moins fatigués par le trajet et vous pourrez profiter directement de votre séjour.

De nombreuses stations de ski proposent un large panel de mobilités douces une fois sur place : motos-neige électriques, balade en calèche et même tuk-tuk sur ski, de quoi amuser toute la famille ! Évidemment, pour les sportifs, vos skis seront vos meilleurs alliés, mais pensez aussi à la luge, raquettes, ski de fond… De bons moyens de préserver l’environnement tout en se délectant de la beauté des paysages.

Choisir une station avec un enneigement naturel

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On le sait bien, aller à la montagne en plein mois de février signifie, pour la plupart d’entre nous, voir de la neige, plutôt rare sur la zone littorale de notre région. Cependant, il est important de ne pas choisir un lieu de villégiature uniquement en fonction de ce seul critère, et surtout de ne pas viser une station seulement en fonction des services qu’elle propose mais aussi et surtout, selon les prévisions d’enneigement. On constate aujourd'hui une baisse de 20 à 40% des précipitations neigeuse.(source ADEME).

Qui dit moins de neige mais toujours autant ou plus de touristes, dit plus d’utilisation de canons à neige. A savoir que pour couvrir 1 hectare de piste, un canon à neige utilisera 3 000m³ d’eau (soit 18 181 baignoires de 165L remplies !), une ressource qui subit pourtant déjà un dérèglement de son cycle en montagne dû au changement climatique.

On choisit donc une station qui nous plaît, adaptée à nos envies mais aussi susceptible d’être recouverte d’une jolie couche de neige 100% naturelle !

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canon à neige
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On choisit donc une station qui nous plaît, adaptée à nos envies mais aussi susceptible d’être recouverte d’une jolie couche de neige 100% naturelle

Lorsqu'elle est stockée sous forme de neige et de glace, l’eau est relâchée progressivement, au fil des saisons, ce qui préserve du risque de fortes crues en hiver et de sécheresse en été. Avec la baisse des précipitations neigeuses et le recul des glaciers, la régulation de l’eau n’est plus assurée, ce qui entraîne une altération des cycles biologiques (possible disparition d’espèces végétales et animales), des chutes de séracs et blocs rocheux (plus d’alternances gel-dégel). (Source ADEME)

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habits de seconde main (ski)

Conseil 3 : Privilégier la seconde main et les tissus respectueux de l’environnement

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Aujourd’hui, il existe de nombreuses plateformes dédiées à la seconde main. Nul besoin de commander votre toute nouvelle combinaison de ski sur un site dont les fabricants sont à l’autre bout du monde. Il n’a jamais été si simple et si rentable de choisir de faire l’achat de vêtements d’occasion. En prime, les stations de ski proposent la location d’équipement, là encore, une solution plus écologique que l’achat de vêtements ou d’équipements neufs !

Si toutefois, vous n’aviez d’autres choix que d’acheter quelques vêtements pour vos vacances d’hiver, pensez à privilégier des enseignes productrices de gammes respectueuses de l’environnement. Certaines proposent d’ailleurs un affichage environnemental produit.

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