Le beau temps est enfin de retour dans notre région, synonyme de pollution photochimique. Ce n'est pas le seul paramètre, mais la formation de pollution photochimique ne peut se faire sans températures et ensoleillement élevés. En effet, ces conditions météorologiques participent à la réaction chimique qui transforme les oxydes d'azote et les composés organiques volatils (COV) en polluants secondaires dont l’ozone est le principal traceur.
La pollution photochimique produit de l'ozone mais également des particules d’origine secondaire ayant pour effet d'augmenter les concentrations des particules fines, notamment les ultrafines.
Ces aérosols secondaires sont pleinement intégrés dans la stratégie de surveillance du réseau d’AtmoSud, afin de mieux comprendre les phénomènes de pollution atmosphérique et améliorer les outils de prévision et modélisation.
Les oxydes d'azote sont émis par les combustions (trafic routier, activité maritime et industrielle) et les COV sont produits par les industries, le secteur tertiaire (usage des peintures, colles, enduits et vernis), ainsi que par les sources biogéniques.
Les niveaux d'ozone sont en hausse ce mercredi 10 juillet dans les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et une partie du Var, la qualité de l'air sera mauvaise.
Jeudi, les températures ne baisseront pas et le vent restera faible. Les indices de qualité de l'air resteront donc dégradés à mauvais sur la région. Il faudra attendre vendredi, la baisse des températures et une perturbation pour voir l'ozone se disperser et observer une amélioration locale de la qualité de l'air.
La carte ICAIRh ci-contre représente l'apparition de l'ozone heure par heure sur la région mercredi 10, et la prévision pour le jeudi 11 juillet.