Nouvel outil : visualiser l'impact du confinement sur la qualité de l'air

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carto avant pendant confinement

Publié le 13 mai 2020

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Visualiser l'impact du confinement en un clin d’œil

AtmoSud publie en ligne sa nouvelle interface interactive permettant de visualiser l'impact du confinement sur 7 grandes villes de la Région Sud en présentant les concentrations de dioxyde d'azote (NO2), principal traceur du trafic routier, et celles des particules PM2.5, émises par diverses sources (incluant le trafic, le chauffage au bois et le secteur industriel). 

'impactcovid19.atmosud.org'

Concrètement, en quoi ça consiste ?

concentration à NOx : prevision sans confinement et observation avec confinement (18 mars 2020)
Concentrations en dioxyde d'azote (NO2) sans confinement vs avec confinement à Toulon le 18 mars 2020


Cette interface interactive permet de déceler l'impact, ou non, du confinement sur la qualité de l'air selon deux scénarios. 

Le premier, situé sur la partie gauche de l'écran, prend en considération les sources de pollutions estimées en situation normale sans confinement. Le deuxième scénario, situé sur la partie droite de l'écran, prend quant à lui en compte les mesures réelles observées sur le terrain à la date indiquée, pendant le confinement.

Comment ça marche ? 

Le concept est simple : un curseur est situé au milieu de l'écran, entre les deux scénarios comparés. Il suffit de vous amuser à le déplacer de gauche à droite pour obtenir une visualisation concrète et sans trucage de l'impact du confinement sur la qualité de l'air de la ville de votre choix.

Que faut-il retenir au sujet de l'impact du confinement ?

Le croisement de ces deux cartographies produit une estimation de l’impact du confinement sur la qualité de l’air. La méthode retenue ne permet pas de formuler d’hypothèses sur les modifications de comportement liées au confinement. 

Dans l'ensemble, l'on constate que les niveaux de NOont baissé sur les 7 grandes villes observées, en lien avec la diminution drastique du trafic routier ces deux derniers mois. En revanche, le confinement a eu certains jours un impact "négatif" sur la qualité de l'air qui s'est traduit par une hausse des concentrations de particules. 

Si au début du confinement, les particules étaient principalement liées au chauffage au bois et aux conditions météorologiques, l’on a pu remarquer que d’autres sources participaient aux niveaux de particules dans l’air sur les stations de fond urbain (activité agricole notamment avec des mesures de nitrate sur notre station de référence régionale).

Ces particules émises par diverses sources se sont accompagnées par ailleurs de particules secondaires formées par l’arrivée de conditions printanières associant une hausse des températures, de l’ensoleillement et peu de vent.