Particules : l’Anses publie son expertise et AtmoSud ses données

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acsm Marseille

Publié le 18 juillet 2019

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AtmoSud a identifié l’importance des particules il y a une dizaine d’années et déploie un plan de surveillance spécifique depuis 5 ans. Dans ce cadre, « L’Anses confirme avec des niveaux de preuve forts, les effets sur la santé (atteintes respiratoires et cardiovasculaires et décès anticipés) liés à certaines composantes des particules de l’air ambiant dont les particules ultrafines, le carbone suie et le carbone organique. Aussi, l’Agence recommande de prendre en compte en priorité ces trois indicateurs particulaires dans les politiques publiques relatives à l’air.* »

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) s’appuie sur une « revue méthodique de la littérature scientifique * » pour livrer son expertise.

* Source, introduction du rapport de l’Anses 16 juillet 2019

Depuis 2014, AtmoSud déploie un plan de surveillance spécifique pour compter et connaître la caractérisation chimique des particules de très petite taille

Ces particules sont désignées PM1 (diamètre égal ou inférieur à 1µm). 3 méthodes sont utilisées afin d’identifier les sources de ces particules ultrafines : la granulométrie, la spéciation chimique et l’identification optique pour le carbone suie (black carbon).

Depuis 2014, deux granulométres mesurent en continu les particules ultrafines sur Marseille/Cinq Avenue et Port-de-Bouc/La Lèque. Les particules ultrafines sont classées par taille allant de 0.02 µm (20 nm) à 1 µm (1000 nm).

Objectif d’AtmoSud : mieux caractériser les particules pour mieux connaître l'impact sur la santé des populations

AtmoSud dispose de quatre appareils de mesure en continu du carbone suie ou « Black Carbon » (BC). Ils permettent de distinguer et de quantifier deux sources de particules : la fraction issue de la combustion de la biomasse et celle issue de combustions fossiles telles que le trafic routier. 4 aéthalomètres sont déployés depuis 2014 et 2015 : à Marseille - sur deux sites à proximité de la rocade autoroutière L2 et Cinq Avenues, site de fond urbain – à Port-de-Bouc / La Lèque, site urbain sous influence industrielle et à Nice / Arson, site de fond urbain.

« Les actions de surveillance d’AtmoSud doivent toujours avoir un pas d’avance sur les obligations réglementaires et notre structure doit garantir l’accès à tous à l’information relative à la qualité de l’air de la région **»

Bien que le comptage des particules ultrafines ne soit pas une obligation réglementaire, l’importance de connaître leur taille et leur nombre est identifiée par AtmoSud depuis une dizaine d’années. Elles ont d’abord été mesurées en collaboration avec l’équipe du Professeur Wortham du Laboratoire de Chimie Environnement et l’INERIS dans cadre de travaux de recherche appliquée. Depuis 2014, les particules ultrafines font l’objet d’une surveillance opérationnelle sur le long terme sur deux « supersites » : Marseille/Longchamp et Port de Bouc/La Lèque.

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Graphique de particules ultrafines présentées par Pierre Charles MARIA
Texte
Cette question de la surveillance des particules ultrafines nous est posée presque quotidiennement par la population, les associations, les acteurs, les médias. AtmoSud dans le cadre de son action d’intérêt général rend systématiquement publiques les informations produites. Aussi, compte-tenu de la fiabilité des mesures réalisées, j’ai souhaité qu’AtmoSud les mette en ligne toutes les heures sur le site d’AtmoSud.
Nom / Prénom / Organisation
Pierre-Charles Maria, Président d’AtmoSud

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Publication

Etude de la composition chimique des PM10 à Marseille, Nice et Port-de-Bouc

Depuis 2014, Air PACA s’intéresse à la composition chimique fine des particules…
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