Pour réduire la pollution de l’air aux sorties des tunnels et ainsi limiter l’exposition des riverains, AtmoSud et le CETU (Centre d’Etudes des Tunnels) testent un dispositif innovant basé sur l’activation de la ventilation par des micro-capteurs. Ces derniers, installés début février 2019 par AtmoSud, enregistrent les données sur le terrain pour une phase d’observation, avant de passer à la phase test de déclenchement de la ventilation.
L’implantation des 8 micro-capteurs a été décidée en concertation avec les acteurs
L’adaptation de la ventilation aux niveaux de pollution mesurés en tête de tunnel n’a jamais été mise en œuvre à ce jour et constitue donc une réelle innovation.
Comme pour tout projet innovant, les phases de concertation à chaque étape sont essentielles. Celle du choix de l’emplacement des micro-capteurs l’a été particulièrement.
AtmoSud a donc consulté et les différents acteurs : la DREAL PACA, l’association CAN L2, les services de la mairie de secteur du 11e/12e arrondissement de Marseille, le CETU (Centre d’Etudes des Tunnels), la métropole Aix-Marseille Provence et la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Des micro-capteurs soigneusement étalonnés par AtmoSud
Le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2), marqueurs du trafic automobile sont les polluants qui vont être mesurés en 8 points. Avant de procéder à leur installation, AtmoSud s’est assuré de la fiabilité des données qui vont être recueillies, en testant les capteurs dans la station de mesure Kaddouz, à proximité de la L2.
La phase d’observation va se dérouler sur une période de 3 à 6 mois.