La situation en un clin d’œil
Pour rappel, les NOx sont les principaux polluants automobiles.
Une remontée des niveaux d’oxydes d’azote (NOx) par rapport à la période de confinement mais qui restent inférieurs aux niveaux habituellement observés
Pendant la période de confinement, la mise en place des restrictions de sortie a généré une baisse drastique de la circulation. Depuis le déconfinement, le trafic a partiellement repris et engendre ainsi une augmentation des NOx, principaux traceurs du trafic routier. Cependant, si les concentrations des NOx ont augmenté par rapport à celles observées pendant la période de confinement, elles restent toutefois inférieures aux niveaux mesurés habituellement les années précédentes à la même période.
A proximité des grands axes routiers de la région Sud, la reprise d’activité et du trafic ont eu un impact sur les concentrations d’oxydes d’azote qui ont augmenté en moyenne de près de 60% à l’échelle de la région ces trois dernières semaines par rapport à la période de confinement.
Mais les concentrations observées depuis la levée du confinement à proximité des grands axes routiers, restent de l’ordre de 40% plus faibles que les années précédentes à la même période, en raison de la reprise d’activité qui n’est que partielle et de la circulation qui n’a pas encore repris complètement.
En milieu urbain, environnement plus éloigné des grands axes de circulation, cette tendance est moins marquée que près des axes routiers où l’on constate une hausse de 10% par rapport à la période de confinement. En revanche, là encore les concentrations de NOx n’ont pas atteint les niveaux rencontrés en moyenne au cours des années 2017-2019 à la même période, avec une baisse notable de 30%.
Des concentrations de particules PM 2.5 en légère baisse par rapport à la période de confinement et aux niveaux traditionnellement mesurés
Au début du confinement, du 17 mars au 17 avril, les particules étaient en hausse, principalement liées à la combustion du bois (chauffage au bois et brûlage de déchets verts). Elles ont par ailleurs été influencées par les conditions météorologiques, défavorables à la dispersion des polluants (peu de vent, stabilité atmosphérique, températures douces…). Depuis le 17 avril et jusqu’à la fin du confinement, les concentrations de particules ont baissé sur l’ensemble de la région Sud, notamment en lien avec une baisse de l’utilisation du chauffage résidentiel.
Depuis le 11 mai, l’on observe une légère remontée des concentrations de particules, en lien avec la reprise progressive de l’activité aggravée par les phénomènes météorologiques. Les particules sont formées par les conditions printanières associant une hausse des températures, de l’ensoleillement et peu de vent. La météo actuelle, conforme à la saison, participe en effet à la hausse de particules généralement observée au mois de mai.
Depuis le 22 mai, les concentrations de particules ont de nouveau baissé par rapport à la période de confinement (-40%) et aux niveaux classiquement rencontrés les années précédentes (-30%).
AtmoSud poursuit ses analyses qui seront publiées prochainement afin de confirmer, ou non, les tendances observées.