Dans le cadre de sa grande campagne de mesure sur l’impact de la L2 sur la qualité de l’air, AtmoSud, avec le CETU, s’est penché sur la situation particulière des « têtes » de tunnels.
Une station de mesure et 8 microcapteurs ont été installés au niveau de la tête de tunnel Sud de Montolivet d'août 2017 à février 2020 pour mieux mesurer l’exposition des riverains et l’impact de la mise en marche de la ventilation forcée dans les tunnels.
Pourquoi cette expérimentation ?
Les tunnels ont un effet protecteur pour les populations riveraines des zones couvertes mais en revanche la pollution est plus forte à l’entrée et la sortie des tunnels (les « têtes de tunnels »). En activant la ventilation forcée, on augmente l’arrivée d’air extérieur et on cherche à faire baisser la concentration aux têtes de tunnels mais aussi et surtout à proximité des zones habitées.