Comprendre les indices pour qualifier l'air

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Les indices de la qualité de l'air

Le nouvel indice ICAIR

Découvrez ICAIR, notre nouvel Indice Cumulé de l'Air, qui cumule quatre polluants réglementés (NO₂, O₃, PM2.5, PM10) à la résolution spatiale de 25 mètres sur toute la région (modélisation HD avec assimilation des mesures).

Il prend en compte les effets cumulatifs des différents polluants pour calculer une valeur unique d’évaluation de la qualité de l’air,permettant de mettre en évidence les zones à exposition multiple. Dans sa version horaire, il se base sur les seuils de l'indice européen. Dans sa version annuelle, il utilise les lignes directrices de l'OMS (LD OMS).

En cliquant sur la carte horaire en page d'accueil, voici les éléments auxquels vous aurez accès :

graphique ICAIRh


L'indice ATMO

Nouvel indice ATMO - smiley

Il est disponible pour toutes les communes en saisissant le nom ou le code postal dans le formulaire de recherche en page d'accueil. Sur la carte de la page d'accueil, il représente la qualité de l'air en chaque point de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. 

  • L’indice ATMO qualifie l’état de l’air selon 6 classes :
  • Il est disponible pour toutes les communes en tout point de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Il est calculé quotidiennement, à partir des concentrations de 5 polluants réglementés, aux effets sanitaires avérés : les particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (PM10), les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2.5 micromètres (PM2.5), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), le dioxyde de soufre (SO2). L’indice correspond alors au plus dégradé des sous-indices calculés pour chacun de ces 5 polluants.
  • Les seuils sont alignés sur ceux choisis par l’Agence européenne pour l’environnement.
tableau nouvel indice


Seuils d'information-recommandations et d'alerte

Tableau des seuils d'information et seuils d'alerte

Les avancées majeures

  • HARMONISATION : Il s’inscrit en cohérence avec l’indice européen en reprenant les mêmes seuils, les mêmes polluants et les mêmes codes de communication (qualificatifs, couleurs et recommandations sanitaires).
  • COHÉRENCE : Il permet de faire le lien entre pollution annuelle et pollution journalière. Aujourd’hui pour certains polluants, NO2 et O3 notamment, même si la qualité de l’air est bonne ou moyenne tous les jours de l’année, elle peut être mauvaise et dépasser les valeurs réglementaires quand on fait le bilan annuel car les seuils sont décorrélés. Avec le nouvel indice, il est mieux tenu compte de l’incidence de chaque journée sur la qualité de l’air moyenne de l’année.
  • REPRÉSENTATIVITÉ : Il intègre les particules PM2.5 - polluant à impact sanitaire avéré - et à ce jour un des meilleurs indicateurs de l’exposition à la pollution particulaire. 
  • POLLUTION URBAINE : Il intègre mieux, via notamment une échelle plus adaptée pour le NO2, la pollution urbaine liée au trafic routier. 
  • COUVERTURE GÉOGRAPHIQUE : Il apporte une information pour l’ensemble des communes de la région et jusqu’au surlendemain.

Impact de l'indice ATMO?

La prise en compte des particules fines PM2,5 et les seuils pris en compte permettent de mieux décrire la qualité de l’air.

L’abaissement des seuils pour le NO2 et l’ozone ainsi que l’intégration des PM2,5 auront pour conséquence une augmentation significative du nombre de jours mauvais.

L’absence de cohérence entre les seuils de ce nouvel indice et ceux des dispositifs préfectoraux conduira à la survenue de jours mauvais sans déclenchement d’un dispositif préfectoral.

Cela ne résulte pas d’une dégradation de la qualité de l’air : celle-ci tend, globalement, à s’améliorer depuis vingt ans.

L'indice annuel

La carte annuelle est disponible dans l'onglet "Situation annuelle" depuis la page d'accueil. L'indice annuel permet d’évaluer le niveau de pollution annuelle global, sur une échelle de 0 (Très bon) à 100 (Très mauvais) sur l’ensemble de la région.

Elle a une résolution de 25 m. La valeur cartographiée correspond, en chaque point du territoire, à un indice cumulant les concentrations annuelles de trois polluants réglementés, bons indicateurs de la pollution atmosphérique à laquelle la population est exposée, en milieu urbain, périurbain ou rural (le dioxyde d'azote (NO2), les particules fines (PM10) et l’ozone (O3) pondérées par leurs lignes directrices OMS respectives.

L’objectif est d’avoir un indice plus proche de l’effet sur la santé des populations tel qu’il est compris aujourd’hui. Il permet également une comparaison plus naturelle de zones très différentes (zones urbaines, zones industrielles, zones rurales).