Du 1 juillet 2016 au 15 janvier 2017
Métro marseillais
Partenaire

Pourquoi cette étude ?
Que respirent les usagers du métro marseillais ? Pour répondre à cette question, Air PACA mène actuellement une campagne de surveillance de la qualité de l'air, en collaboration avec la Régie des Transports de Marseille. Cette étude fait suite à une précédente campagne menée en 2010.
Cette année, des mesures en continu de particules et de métaux ont pris place début juillet 2016 sur le quai de la station Saint-Charles, et se dérouleront jusqu'à fin décembre 2016. De plus, des échantillonneurs passifs, pour la mesure du benzène et des oxydes d'azote, seront disposés sur le quai et dans les couloirs de cette même station, ainsi qu'à La Fourragère et à Castellane.
Enfin, vous rencontrerez peut-être les techniciens d'Air PACA à l'intérieur des rames, où ils effectuent des mesures de particules fines (PM10 et PM2,5) et de dioxyde de carbone une fois par mois, sur les deux lignes de métro.
Que peut-on en retenir ?
Cette étude a montré que sur le quai de la station Saint Charles, les concentrations en particules mesurées respectent les valeurs recommandées par le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France, au regard du temps d’exposition moyen des usagers dans le métro marseillais. Les concentrations moyennes en particules ne diffèrent pas de celles mesurées en 2010 sur les plages horaires d’ouverture du métro (97 µg/m3 et été et 95 µg/m3 en hiver).
Parmi les métaux constituant les PM10 fréquemment rencontrés dans les enceintes ferroviaires souterraines, certains ont augmenté tandis que d’autres tels que le chrome, le plomb ou le zinc ont diminué par rapport à 2010.
L’apport d’air extérieur dans l’enceinte du métro a été visible à travers les évolutions des concentrations en benzène et en dioxyde d’azote entre le palier supérieur du métro et le quai. De plus, à Castellane, l’impact de la liaison entre le parking souterrain et la station de métro est très clairement visible dans les mesures de dioxyde d’azote et de benzène. En effet, les concentrations de ces deux polluants sont plus importantes de plus de 20 % au niveau du palier supérieur par rapport aux mesures réalisées au niveau du quai.
Enfin, les mesures dans les rames ont mis en évidence, au regard des concentrations en dioxyde de carbone, qu’il n’existe aucun problème de confinement. Les mesures de particules dans les rames ont montré l’influence de la situation du métro (aérien ou souterrain) sur leurs concentrations.