Du 22 février 2016 au 30 juin 2017
17 écoles élémentaires publiques de Marseille
Pourquoi cette étude ?
Que respirent les usagers des écoles élémentaires de Marseille ? La prévalence des maladies allergiques est-elle liée à la qualité de l’air intérieur ?
Pour répondre à ces questions, Air PACA mène une campagne de mesure de la qualité de l'air à l’intérieur et l’extérieur de 17 écoles de la ville de Marseille dans le cadre de l’étude ISAAC (International Study of Asthma and Allergies in Childhood) mise en place par la Clinique des bronches de l’Hôpital Nord de Marseille (AP-HM).
Cette étude fait suite à une précédente campagne menée en 1999 dans les mêmes écoles. Elle permet de caractériser l’évolution de la qualité de l’air à 17 ans d’intervalle et de la prévalence des maladies allergiques des élèves de CM1 et CM2.
L’ensemble des salles de classe de CM1 et CM2 des 17 écoles concernées ont été échantillonnées, soit 62 classes au total.
Plus de 1 500 élèves ont reçu un questionnaire de 180 items à remplir. L’ensemble des élèves participant à l’étude ont eu une présentation des dispositifs de mesure installés dans leur salle de classe ainsi qu’une séance de questions/réponses sur le sujet de la qualité de l’air intérieur et extérieur.
Les élèves de CM1 et CM2 de chaque école étudiée seront sensibilisés à la qualité de l’air intérieur avec les modules interactifs de L’Air et Moi.
Les services techniques, achats et le personnel d’entretien seront également sensibilisés aux enjeux de la qualité de l’air ainsi qu’aux bonnes pratiques.
Enfin, Air PACA propose un accompagnement dans l’anticipation de la réglementation de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans ces établissements dont le but est d’élaborer un plan d’actions d’amélioration de la qualité de l’air au sein des écoles.
Que peut-on en retenir ?
Résultats de l'étude de 1999 :
Cette étude épidémiologique multicentrique française réalisée auprès d’un groupe représentatif important d’enfants scolarisés en école primaire montre une association entre l’exposition aux particules fines mesurée à proximité de leur adresse d’habitation et par les réseaux de surveillance de la qualité de l’air et l’hyperréactivité bronchique mesurée par le test de course, la présence d’eczéma le jour de l’examen et la sensibilité cutanée vis-à-vis des allergènes domestiques. Ces résultats plaident en faveur d’un meilleur contrôle du taux des polluants, notamment particulaires et d’une sévérisation des normes à l’échelon européen.