Monitoring de la qualité de l’air des grands projets d’urbanisme de la métropole de Nice Côte d'Azur
2021 - 2027
Partenaire
Pourquoi cette étude ?
La Métropole Nice Côte d’Azur met en place divers projets de restructuration des infrastructures urbaines, dont les travaux concernant la sortie Ouest de la voie Mathis, et le prolongement de la Promenade du Paillon. Une « zone 30 » sera mise en place dans le centre-ville de Nice.
AtmoSud, en partenariat avec la Métropole Nice Côte d’Azur (MNCA) et l’Agence sanitaire environnementale, ont mis en place des microcapteurs de la qualité de l’air pour suivre l’évolution des concentrations dans des points stratégiques autour de ces projets d’urbanismes.
Moyens de surveillance
Pour un monitoring urbain de la qualité de l’air, deux polluants majoritaires doivent être mesurés :
- Les oxydes d’azote (NO, NO2), traceurs du transport (routier, maritime, aérien) ;
- Les particules fines PM10 et PM2.5, liées à une pollution multi-sources, mais principalement du secteur résidentiel, en lien avec le chauffage urbain (au bois notamment), les brûlages…
Ces deux polluants sont les principaux réglementés dont la surveillance couvre une grande partie des questions de qualité de l’air d’une zone urbaine.
Un microcapteur permet une mesure quantitative et dynamique de la qualité de l’air en temps réel, qui est complémentaire d’une surveillance par analyseur de référence. Elle a l’avantage d’être plus facile et moins coûteuse à déployer qu’une station de mesure, et est donc une solution plus intéressante pour un monitoring urbain en plusieurs lieux comme c’est le cas sur les grands projets de la MNCA sur la ville de Nice.
Premiers résultats
Le projet de monitoring urbain de la MNCA est un des premiers projets de grande envergure sur la région utilisant des microcapteurs. Il a permis d’affiner la chaine de traitement des données par AtmoSud, afin d’établir une procédure de correction des mesures de concentrations des microcapteurs en 2 étapes, en s’appuyant sur le réseau de mesures de référence :
- Avant le déploiement : les microcapteurs sont qualifiés sur une station de référence pour comparer leurs mesures à celles des analyseurs de référence. Cette étape permet de corriger les écarts via un modèle mathématique.
- Pendant le projet : un microcapteur reste en permanence sur une station de référence pour ajuster les données en temps réel, en tenant compte des variations météorologiques et saisonnières.
L’analyse des données avant-après projet permettra de mettre en évidence l’impact de ces projets sur la qualité de l’air aux alentours.
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Maïthé Rosier