Surveillance de la désimperméabilisation d’une cour d’Ecole à Lambesc (13)

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cour

Publié le 27 mai 2025

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2025 - 2026

Partenaires

Lambesc MAMP

Pourquoi cette étude ?

La cour de l’école Jacques Prévert à Lambesc fait l’objet d’un projet de désimperméabilisation et de renaturation, porté par la Métropole Aix-Marseille-Provence (MAMP) avec la Ville de Lambesc.

L’objectif est de transformer la cour aujourd’hui largement bétonnée en un espace plus perméable, végétalisé et favorable au confort des élèves, en lien avec les enjeux d’adaptation climatique et de santé environnementale.

Il est question d’évaluer les effets de ce projet sur la qualité de l’air et le confort thermique et sonore, et de documenter les bénéfices de ces transformations pour les usagers, notamment les enfants

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Les objectifs

Le suivi environnemental des aménagements est en lien avec plusieurs partenaires : Acoucité pour le bruit, GeographR pour les données microclimatiques, ainsi que les paysagistes impliqués dans la conception du projet. Une enquête de perception par les usagers est également prévue par la MAMP.

Ce suivi est centré sur la grande cour (futur espace fraîcheur). Il inclut des mesures de température, d’humidité relative, de bruit et de concentrations en particules fines avant travaux.

Les travaux sont prévus à l’été 2025, avec une plantation des arbres en décembre de la même année. Leur développement foliaire permettra de disposer d’un couvert végétal au printemps 2026, les conditions étant alors réunies pour une seconde campagne de mesures en mai-juin 2026.

AtmoSud propose un suivi des concentrations en particules fines, avant et après aménagement, centré sur la cour principale future zone de fraîcheur, afin d’évaluer l’impact de la désimperméabilisation et de la végétalisation sur la qualité de l’air.

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La cour se divise en trois espaces distincts, chacun faisant l’objet d’aménagements spécifiques :

  • L’espace central, aujourd’hui entièrement bétonné et exposé au sud, constitue la grande cour de récréation. C’est dans cette zone qu’un « îlot de fraîcheur » sera créé : environ vingt arbres y seront plantés et le sol sera recouvert de 40 cm de copeaux normalisés. Ce matériau, qualifié de « fluent », offre une surface souple qui limite les risques de blessure en cas de chute. Les copeaux utilisés sont dépoussiérés et ébavurés pour éviter la présence d’échardes. En théorie, les éléments les plus grossiers resteront en surface, tandis que les particules plus fines seront tamisées en profondeur.
  • Sur la droite du bâtiment scolaire (bâtiment face à nous) se trouve une seconde cour, plus petite, appelée à devenir un espace « calme ». Bien qu’elle reste bétonnée, quelques plantations y seront intégrées pour apporter de la végétation, sans transformation majeure du sol.
  • Enfin, à gauche de la cour principale, l’espace dit « sportif », également bétonné, sera désimperméabilisé pour accueillir des pistes de sports avec revêtement spécifique de type enrobé souple, adapté aux activités physiques.
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scenario-cour-lambesc
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Moyens mis en œuvre

2 campagnes de 2 mois :

  • en mai-juin 2025
  • en mai-juin 2026

Avec 2 points de mesure des concentrations de particules fines (PM10, PM2.5) par microcapteur NEXELLEC PMO.

  • 1 site dans la cour fraîcheur, en façade du bâtiment scolaire, côté sud
  • 1 site, côté nord, en début de la rue d’accès à l’entrée de l’école, afin d’obtenir une mesure témoin
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capteurs Lambesc
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Les mesures réalisées pour ce projet, comme pour toutes celles des microcapteurs déployés par AtmoSud, sont consultables en temps-réel sur la plate-forme :  

https://openairmap.atmosud.org/ 

 

A noter :

La désimperméabilisation des sols peut avoir un effet indirect sur la qualité de l’air, notamment en réduisant la remise en suspension des particules fines souvent générée sur les surfaces bétonnées. En effet, lorsqu’elle est accompagnée d’une végétalisation (plantation d’arbres, couverture du sol avec des matériaux stabilisés non terreux comme les copeaux normalisés, ou gazon,…), cette action peut limiter les émissions de poussières et favorise le dépôt des particules sur les feuilles.

La végétation joue aussi un rôle dans l’absorption et la dégradation de certains gaz via les stomates (pores) des végétaux.

Par ailleurs, la végétalisation contribue à l’amélioration du microclimat : réduction de l’effet d’îlot de chaleur, baisse des températures, augmentation de l’humidité relative et amélioration du confort thermique global.

 

En savoir plus, contactez :

Sébastien Mathiot / Patricia Lozano