Publié le 1 juillet 2019
Notre région est concernée par une pollution chronique issue des nombreuses activités humaines. En été, aux premiers rangs des activités émettrices, on retrouve le transport routier, l’industrie, et le transport maritime.
La canicule qui s’est installée sur notre région entraîne une dégradation de la qualité de l’air. Le soleil, la chaleur et les vents modérés provoquent la transformation des polluants dits « primaires » en une pollution secondaire, dite « photochimique ». Le traceur principal de cette pollution est l’ozone, mais il est accompagné d’autres polluants comme les particules ultra-fines (PUF). Cette pollution photochimique vient s’ajouter à la pollution locale habituellement présente. Poussée par les régimes de brises thermiques, cette pollution couvre de larges territoires, y compris des zones rurales éloignées des villes et pôles industriels. Les niveaux d’ozone les plus importants sont enregistrés au cours de l’après-midi.