Publié le 23 octobre 2025
La Ville de Marseille, en partenariat avec AtmoSud, a mené l’Étude Quantitative d’Impact sur la Santé de la Pollution Atmosphérique pour quantifier les impacts sanitaires de la pollution et orienter les politiques publiques. Financé par l’ADEME dans le cadre d’AACT-AIR 2023, ce projet vise à :
- Estimer les bénéfices sanitaires de scénarios ciblés pour réduire les émissions de polluants.
- Guider les décisions locales en évaluant l’efficacité de plusieurs stratégies.
- Sensibiliser les citoyens aux enjeux de santé liés à la qualité de l’air.
Dans le cadre de cette étude, AtmoSud produit un travail complémentaire nécessaire afin de produire les indicateurs d’exposition pour les scénarios suivants :
- Analyse par source de pollution,
- Évaluation de scénarios d’abattement du trafic routier.
PRINCIPAUX RÉSULTATS
Pour le dioxyde d’azote, le principal secteur contributeur aux concentrations à Marseille est le secteur routier, avec des surconcentrations significatives sur les axes à fort trafic routier. Le secteur résidentiel/tertiaire contribue quant à lui à des niveaux de fond entre 5 et 7 μg/m3 et le secteur maritime a un impact diffus localisé en proximité de la zone portuaire. Pour ce polluant, les niveaux d’exposition médians de la population varient significativement d’un arrondissement à l’autre.
Pour les particules fines PM10 et PM2.5, une part importante des particules sont, soit issues d’apport de type biogénique (terrigène, marin) pour les PM10, soit issues de particules secondaires pour les PM2.5. Le secteur résidentiel/tertiaire contribue à un niveau de fond de l’ordre de 2 à 6 μg/m3 pour ces polluants. Le secteur routier induit quant à lui des surconcentrations en proximité des axes à fort trafic mais sa contribution au fond est beaucoup moins marquée pour le dioxyde d’azote. Les niveaux d’exposition médians de la population sont plus homogènes sur les arrondissements de la ville de Marseille.
Le rapport ci-dessous présente les résultats détaillés de l'étude.
