Publié le 16 janvier 2023
La Ville de Marseille, avec 869 000 habitants environ, est un territoire avec une forte densité de population, des espaces naturels remarquables et de nombreuses sources de pollution de l’air.
Les contributeurs majoritaires à ces émissions sont représentés par les secteurs des transports routiers et maritimes, le secteur industriel et sa branche production et transformation d’énergie, et le secteur résidentiel, avec les émissions du chauffage. Le ferroviaire, le tertiaire et le secteur des déchets sont également présents. A noter une pollution photochimique estivale marquée à l’échelle du département, et au-delà, en lien avec les grands pôles industriels et urbains de la métropole.
La qualité de l’air s’améliore sur la ville depuis une vingtaine d’année, en raison des progrès technologiques (transports, industries, énergies), et des aménagements en termes de voiries ou d’urbanisations, plus protecteurs, qui tiennent compte de la qualité de l’air., ...
Cependant des problématiques subsistent, qu’elles soient locales (concentrations élevées de dioxyde d’azote, particules...) ou plus générales (particules, ozone), générant une exposition des populations aux polluants atmosphériques.
4 000 marseillais résident dans une zone en dépassement de la Valeur Limite règlementaire pour le dioxyde d’azote ; la totalité de la population est exposée au dépassements de la Ligne Directrice de l’OMS pour les particules PM2.5.
Un focus spécifique sur les Établissements Recevant du Public, et notamment les établissements scolaires et de santé, indique que ceux étant exposés aux dépassements de Valeur Limite sont plutôt situés dans le centre-ville ou en proximité d’autoroute ou d’avenues très passantes.
