En partenariat avec l’État (DREAL PACA), AtmoSud a évalué plusieurs actions visant à améliorer la qualité de l’air autour du réseau routier métropolitain d’Aix-Marseille-Provence.
Les évolutions technologiques compenseront l’augmentation du trafic pour les polluants sanitaires mais pas pour les GES
Une hausse générale du trafic routier, allant jusqu’à 12% sur la portion A54 de Salon-de-Provence, est prévue entre 2019 et 2025, soit +2% chaque année.
Pour les oxydes d'azote (NOx), cette hausse du trafic est compensée par l’introduction de véhicules récents plus performants, moins émetteurs. Ce polluant est d'intérêt puisqu'à ce jour, les valeurs règlementaires ne sont toujours pas respectées sur la métropole d'Aix-Marseille Provence.
Évolution des émissions de NOx et GES sur la période 2019-2025 en lien avec la hausse du trafic
La diminution de NOx permettra une amélioration de la qualité de l’air à proximité des infrastructures routières où résident de nombreuses populations et où sont installées des établissements scolaires, de santé ainsi que des équipements sportifs.
L'augmentation des GES sur la période est directement liée à l’accroissement du nombre de véhicules sur les routes.
Pour tendre vers les recommandations de l’OMS pour les polluants sanitaires et atteindre les objectifs de réductions des émissions de GES, il est nécessaire de mettre en place des actions supplémentaires. L’évolution technologique seule ne permettra pas l’atteinte de ces objectifs.
Les réductions de vitesse, un levier d’action simple et efficace
L’abaissement de la vitesse est une solution simple à mettre à œuvre, pour réduire à la fois les émissions de polluants et l’impact sur le climat.
Évolution des émissions avec une réduction des vitesses de circulation à 90km/h sur les axes structurant
La baisse des émissions de GES est directement liée à la baisse de consommation de carburant.
Triple avantage de la réduction de vitesse
- Améliorer la qualité de l’air pour toutes les personnes résidentes et toutes les installations dans une bande des 300m autour des infrastructures routières
- Réduire l’impact des déplacements sur le changement climatique
- Réaliser des économies budgétaires pour les utilisateurs en réduisant leur consommation de carburant
Réduire le trafic pour moins polluer
La réduction de 5% de trafic tous véhicules confondus permettrait une baisse des émissions de :
- particules fines d’environ 5% supplémentaire par rapport au fil de l’eau en 2025,
- GES estimée à 5%.