Une première campagne de mesures réalisés en 2016 dans le cadre du projet POLIS « POLluants d’Intérêt Sanitaire » a permis de répertorier dans les Bouches-du-Rhône les industries émettrices de polluants (non réglementés) pouvant avoir un impact sur la santé des populations. A l’issue de cette première campagne, des mesures complémentaires ont été réalisés en 2018 pour déterminer l’influence de l’activité industrielle d’Arkéma sur les concentrations en ammoniac. Retrouvez ici les grandes lignes de résultats de cette étude.
Confirmation de la présence d’ammoniac d’origine industrielle
Avec une moyenne de 8 µg/m3, le site de la Penne sur Huveaune met en évidence des concentrations plus élevées dans la zone d’étude qu’ailleurs dans la région. En situation de fond, les concentrations habituellement mesurées en ammoniac en Provence Alpes Côte d’Azur sont en moyenne inférieures à 3 µg/m3. La proximité de l’installation industrielle Arkéma, entreprise pouvant émettre de l’ammoniac du fait de son processus industriel a été identifiée.
Elles restent inférieures, cependant, à celles d’autres territoires industriels de France ainsi qu’aux valeurs toxicologiques de références de l’ANSES (500 µg/m3).
Quelques dépassements du seuil olfactif, détectés par les populations riveraines
Le seuil olfactif de l’ammoniac, de 350 µg/m3, a été dépassé à 2 reprises pendant la période de mesure. Ces dépassements existant peuvent être reliés aux gênes olfactives perçues et signalées par la population.
AtmoSud poursuit sa mission de surveillance des nuisances avec la plateforme signalement air pour déclarer une gêne.
Chacun peut effectuer un signalement en ligne via SignalAir.
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