Pollution de l’air et cancer : AtmoSud fait le point

[SANTÉ - ENVIRONNEMENT]

Pollution aux particules fines, une étude confirme l'incidence sur le développement du cancer du poumon

Une étude britannique, menée par le chercheur Charles Swanton met en évidence l’incidence directe des particules fines PM2.5 sur le développement du cancer du poumon.

Ces particules fines, sont émises majoritairement par le résidentiel, notamment le chauffage au bois durant les périodes hivernales, le trafic routier et le secteur industriel. Le décryptage des mécanismes portant sur le développement du cancer du poumon associé à la pollution atmosphérique est une avancée scientifique importante.

Les particules fines peuvent être solides ou liquides et sont en suspension dans l’atmosphère. On scinde les particules en trois catégories selon leurs tailles :

Les particules grossières ou PM10
Les particules fines ou PM2.5
Les particules ultrafines ou PUF

Vous pouvez consulter en direct les analyseurs de particules ultrafines ici et ici

l'impact des particules fines sur les parties du corps humain

Les PM10 ont un diamètre inférieur à 10 micromètres, elles sont dites « respirables » car elles pénètrent dans les bronches. Les PM2.5 ont un diamètre inférieur à 2,5 micromètres, elles sont appelées « particules fines » et vont facilement atteindre les alvéoles pulmonaires. Les PUF ont un diamètre inférieur à 0,1 micromètres et peuvent passer dans la circulation sanguine.

Carte ISA multi-polluants 2019

La Région Sud très exposée

Dans la Région Sud la totalité de la population est exposée à des concentrations en PM2.5 supérieures aux valeurs recommandées par l’OMS. La situation est toutefois plus dégradée en proximité des principales sources de pollutions (grands axes routiers, les sites industriels, les zones portuaires, …) ainsi que dans les zones urbaines denses où les polluants ont tendance à s’accumuler.