TERRITOIRE LE PLUS PRÉSERVÉ DE LA RÉGION
Ce département est l’un des moins touché, par la pollution de l’air, de la Région. La pollution atmosphérique du département est souvent liée à des transports de polluants venant des territoires limitrophes (Italie, région Auvergne-Rhône-Alpes également les départements méridionaux de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur) plus qu’à la production de polluants primaires locaux.
LES CHIFFRES CLÉS
le résidentiel/tertiaire
En savoir + sur les chiffres-clés
L’exposition de la population aux polluants atmosphériques peut être observée via l’Indice Synthétique Air (ISA) qui cumule les concentrations de particules fines PM10, dioxyde d’azote NO2 et ozone O3 sur une année. Il permet de visualiser les zones les plus impactées par la pollution chronique, qui correspond à une exposition continue des populations.
Les Hautes-Alpes restent peu concernées par le dépassement des valeurs limites réglementaires (dioxyde d’azote et particules fines). Néanmoins, en 2020, toute la population du territoire réside dans une zone dépassant la ligne directrice de l’OMS (Nouvelle LD OMS 2021) pour les particules fines PM2.5.
Dans les Hautes-Alpes, les zones urbanisées sont peu nombreuses et peu denses, les activités industrielles émettrices de polluants atmosphériques sont faibles. L’essentiel de ce territoire se compose d’espaces naturels dont une grande partie est protégée. Gap, zone la plus urbanisée du département, cumule des problématiques liées au secteur résidentiel/tertiaire (chauffage) et celles liées au trafic routier.
LES ACTIONS
Les choix en matière d’urbanisme, de déplacements, d’énergie, d’agriculture et de gestion des déchets ont un impact sur les émissions et concentrations de polluants et de GES.