UN TERRITOIRE CONSTRASTÉ PAR SA TOPOGRAPHIE ET SES ENJEUX DE QUALITÉ DE L’AIR
La bande côtière très urbanisée engendre une pollution liée aux transports et au chauffage urbain. En revanche, dans l’arrière-pays les sources d’émissions de polluants sont beaucoup moins nombreuses, en dehors de quelques zones urbanisées et des grands axes routiers et autoroutiers. Néanmoins, la pollution à l’ozone en période estivale est plus marquée que sur la bande littorale.
LES CHIFFRES CLÉS
-42 à -56 %
(selon les pollluants)
En savoir + sur les chiffres-clés
L’exposition de la population aux polluants atmosphériques peut être observée via l’Indice Synthétique Air (ISA) qui cumule les concentrations de particules fines PM10, dioxyde d’azote et ozone sur une année. Il permet de visualiser les zones les plus impactées par la pollution chronique, qui correspond à une exposition continue des populations.
La qualité de l’air s’améliore dans le Var depuis plusieurs années. Malgré cette tendance, en 2020, toute la population du territoire réside dans une zone dépassant la ligne directrice de l’OMS (Nouvelle LD OMS 2021) pour les particules fines PM2.5. La majeure partie de cette population réside le long des axes routiers structurants et dans les zones urbaines denses.
LES ACTIONS
Les choix en matière d’urbanisme, de déplacements, d’énergie, d’agriculture et de gestion des déchets ont un impact sur les émissions et concentrations de polluants et de GES.