Du 6 mai 2014 au 15 avril 2020
Autour de la Centrale Thermique De Provence - E.ON
Pourquoi cette étude ?
La société Uniper a modifié une partie de la Centrale de Provence, à Meyreuil. Ces travaux visent à produire de l’électricité toute l’année à partir de combustible biomasse. Cette modification d’activité pourrait avoir un impact localement sur la qualité de l’air.
Trois sources principales d’influence sur la qualité de l’air sont pressenties :
- le passage d’un taux de fonctionnement annuel de 25% à 100% pour la tranche 4,
- le changement de combustible du charbon à la biomasse,
- le trafic poids lourds induit par l’approvisionnement en biomasse.
AtmoSud a proposé à l’industriel et à la DREAL de réaliser une campagne de surveillance de la qualité de l’air autour de la centrale pour évaluer l’influence de ce changement.

Une première campagne a commencé un an avant la phase d’essais et durera deux ans après la mise en service de l’unité biomasse (évaluation avant/après travaux).
L’intérêt de cette campagne est multiple :
- un intérêt local : préciser la variabilité spatiale de la pollution sur cette zone complexe, où sont présents des noyaux urbains peu denses, un axe de circulation structurant du département et des activités industrielles majeures.
- un intérêt général : documenter l’impact d’une installation de combustion de biomasse d’une taille rare en Europe, en suivant les différentes phases des travaux (avant la mise en service, le démarrage et le fonctionnement industriel).
Premiers résultats
La campagne de mesure et la modélisation de l'état 0 (avant démarrage de la tranche biomasse) ont montré que, pour le moment, le trafic automobile et le secteurs résidentiels étaient des contributeurs importants à la pollution observée sur la zone. Les zones de stockage de la centrale émettent des panaches de particules "coarse" (entre 2.5 et 10 µm) dont l'impact est limité à la proximité du site.
La campagne de mesure de l'état 1 a débuté fin décembre 2017, en prévision de la prochaine mise en service industrielle de la tanche biomasse. Cette campagne durera deux ans, avec le même plan de surveillance que pour l'état 0 (cf. rapport de campagne).