Du 1er juillet 2020 au 31 octobre 2022
Ports de la rade de Toulon : Port de Toulon, Terminal Fret de Bregaillon, Saint-Mandrier
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Pourquoi cette étude ?
Cette étude a comme principal objectif de surveiller la qualité de l’air dans les zones impactées par l’activité maritime autour de la rade de Toulon, pour permettre l’accompagnement des acteurs portuaires dans leur politique territoriale air en lien avec les aménagements en cours (électrification des quais) et apporter des réponses concrètes aux populations riveraines.
En 2019 sur le territoire de la métropole Toulon Provence Méditerranée, 2 000 personnes résident dans une zone où les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) dépassent la valeur limite réglementaire.
Les navires émettent des polluants issus de la combustion des carburants :
- Sous forme de gaz : oxydes d’azote (NOx), dioxyde de soufre (SO2), monoxyde de carbone (CO), dioxyde de carbone (CO2)
- Sous forme particulaire : PM10, PM2.5, métaux, sulfates, carbone suie...
Une partie de ces polluants est similaire à celle produite par d’autres types d’activités, comme les transports routiers. Néanmoins, des analyses permettent de mieux caractériser la signature des navires, comme le comptage des particules ultrafines, les mouvements des navires et l’interprétation de l’origine géographique des panaches.
A Toulon, en 2019, les émissions du secteur maritime représentent 8 % des émissions de particules fines PM2.5 et 44% des émissions d’oxydes d’azote (NOx). A La Seyne-sur-Mer, commune située à l’ouest de la rade, les émissions du secteur maritime représentent 5 % des émissions de particules fines PM2.5 et 41% des émissions d’oxydes d’azote.