Publié le 23 janvier 2024
Sur demande de l’Agence Régionale de Santé, AtmoSud est intervenu pour réaliser un audit bâtiment ainsi qu’une campagne de mesures de la qualité de l’air intérieur au sein d’un logement dans lequel les occupants se plaignent de nuisances d’odeurs.
Audit bâtiment et campagne de mesure de COV en air intérieur
L’intervention d’AtmoSud consiste en la mise en place d’un audit du logement et d’une campagne de mesures d’air intérieur. Les paramètres mesurés sont le dioxyde de carbone CO2 et les composés organiques volatils (COV) respectivement de manière dynamique et passive pendant une période de 7 jours afin de pouvoir objectiver les mesures réalisées par les occupants en termes de niveaux atteints mais également de visualiser les évolutions au cours du temps pour mieux comprendre les phénomènes d’apparition d’odeurs.
Un renouvellement d’air non propice à l’accumulation des polluants intérieurs
Les concentrations en CO2 montrent un confinement faible dans la chambre à moyen dans le salon. Les conditions de renouvellement d’air ne sont pas propices à l’accumulation des polluants d’origine intérieure.
Des pics ponctuels de COV qui n’ont pas de conséquence sur les concentrations moyennes
Les niveaux de fond en COV totaux et légers sont habituels mais des pics relativement élevés sont fréquents en début de matinée et début d’après-midi. Ces pics ne perdurent pas dans le temps grâce au bon renouvellement d’air du logement et sont manifestement d’origine intérieure en lien avec les activités des occupants ou d’un voisin.
Les concentrations en BTEX et COV majoritaires sont inférieures à celles du logement contigu ainsi qu’aux valeurs de référence et aux médianes des concentrations dans les logements français. Les pics de concentrations en COV n’ont pas d’impact significatif sur les concentrations moyennes analysées par le laboratoire.
Pas de problématique sanitaire mais une nuisance qui semble perdurer
Les concentrations moyennes mesurées ne font état d’aucune problématique sanitaire au vu de la comparaison aux valeurs de référence correspondantes. Néanmoins, les nuisances olfactives semblent perdurer.
Les pics de concentrations observés peuvent être à l’origine de ces dernières mais aucun élément ne peut indiquer s’il s’agit de l’impact principal des activités des occupants ou d’un voisin. Les niveaux importants en COV mesurés par les occupants semblent être en lien avec la présence des produits de bricolage dans le cellier, qui ont été entre-temps évacués.
