Températures plus fraîches, humidité dans l’air, journées qui raccourcissent… aucun doute l’automne est là. À cette période de l’année, nous passons davantage de temps à l’intérieur. Et saviez-vous que l'air ambiant de votre logement est plus pollué que l'air extérieur ? Parmi les causes, quelques mauvaises habitudes faciles à changer. Voici 4 conseils pour préserver son air intérieur tout au long de l’automne.
Publié le 9 octobre 2025
1- Aérer quotidiennement, même quand il fait froid
Avec la baisse des températures, on a tendance à garder les fenêtres fermées. Pourtant, aérer chaque jour reste essentiel pour évacuer le dioxyde de carbone (CO₂), l’humidité et les polluants intérieurs (Composés Organiques Volatiles, formaldéhyde, etc.). Pourtant ouvrir ses fenêtres 5 à 10 minutes, deux fois par jour suffit à renouveler l’air sans refroidir durablement le logement. À l’inverse, une aération trop longue accentue les déperditions de chaleur et favorise la condensation, propice au développement de moisissures et d’acariens.
2- Limiter l'utilisation des bougies parfumées et de l’encens
Elles symbolisent l’ambiance cocooning de l’automne, mais les bougies parfumées et bâtons d’encens émettent plusieurs polluants de l’air intérieur. Selon l’ADEME, leur combustion libère du dioxyde de carbone (CO₂), du monoxyde de carbone (CO), des Composés Organiques Volatiles (COV) et des particules fines (PM2.5). Ces dernières peuvent pénétrer profondément dans les alvéoles pulmonaires et aggraver les troubles respiratoires ou allergiques... Une alternative tout aussi sensorielle pour vos intérieurs ? Les pots-pourris à base de baies, fleurs ou encore écorce de fruits séchés.
3- Une saison propice aux… acariens
L’automne offre des conditions idéales (températures douces et humidité élevée) à la prolifération des acariens, responsables de nombreuses allergies respiratoires. Les symptômes les plus fréquents ? Congestion nasale, yeux irrités, toux nocturne et respiration sifflante, surtout au réveil.
Pour limiter leur présence :
- Maintenez une humidité relative inférieure à 50% (à l’aide d’un déshumidificateur si besoin).
- Lavez draps, oreillers et couvertures à 60°C pour détruire les acariens.
- Aspirez régulièrement les moquettes et tissus d’ameublement avec un appareil muni d’un filtre HEPA.
- Évitez la présence d’animaux domestiques dans les chambres, car leurs poils retiennent les allergènes.
4- Entretenir sa ventilation mécanique (VMC)
Tout comme sa chaudière ou sa cheminée, la ventilation mécanique demande un entretien régulier pour conserver un air intérieur de qualité. Car une VMC mal entretenue peut devenir un foyer de pollution en accumulant : poussières, graisses et micro-organismes. Mais ce n'est pas tout, les filtres encrassés réduisent le débit d'air et favorisent la prolifération de moisissures dans les conduites, augmentant les concentrations de CO₂, COV et particules fines à l’intérieur.
Dans l'idéal pour maintenir son efficacité, il est recommandé de nettoyer les bouches d'extraction une fois par trimestre et de dépoussiérer les entrées d'air, faire vérifier le caisson et les conduits une fois par an par un professionnel.
5- S'équiper d'un Module Air
Développé en partenariat avec AirCarto, le Module Air est un microcapteur qui permet en un coup d'œil de connaître la qualité de l'air de son logement. Grâce à son code couleur, il permet d'avoir une interprétation rapide et intuitive des données, et diffuse de messages courts et pédagogiques tels que “Bon” ou “Aérer SVP”.
Ce capteur mesure le CO2, les particules fines, la température et l'humidité pour une surveillance complète de la qualité de son air intérieur !
Le capteur Module Air
Le Module Air est un dispositif connecté permettant de mesurer et d'afficher la qualité de l'air intérieur.
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