Inventaire annuel Air-Climat-Energie : les émissions régionales de GES

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carte des émissions de GES par commune - 2022

Publié le 12 novembre 2024

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Quel bilan dresser en matière d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) en Provence-Alpes-Côte d’Azur ? Au global et sur ses différents territoires ? Quelles évolutions constater sur dix ans ?

Comme chaque année, AtmoSud vous présente son inventaire annuel géolocalisé « Air-Climat-Energie »*. Des données consultables et téléchargeables sur notre application CIGALE qui dressent le triple bilan de la consommation et de la production d’énergie, des émissions de polluants atmosphériques, et des émissions de  gaz à effet de serre dans la septième région de France en nombre d’habitants.  

Un inventaire que nous avons choisi de vous présenter sous la forme d’une série en cinq volets, pour mieux en cerner les enjeux.

* Inventaire octobre 2024 sur l’année 2022. Ensemble des données actualisées par année depuis 2007.

 

Volet 3 : les émissions de Gaz à Effet de Serre en Provence-Alpes-Côte d'Azur

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Les Gaz à Effet de Serre (GES) font partie des rares substances qui génèrent des émissions polluantes dans l’atmosphère. Les quatre principaux GES (CO2eq) sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) et les gaz fluorés (HFC, PFC, SF6, NF3). Ces gaz sont présents naturellement dans l’air ou générés dans le cadre des activités humaines (pour l’essentiel, les combustions fossiles pétrole-charbon-gaz, la déforestation, les procédés industriels et agricoles intensifs, l'enfouissement des déchets).

Très décriés dans le contexte de réchauffement climatique, leur rôle est de retenir une partie de la chaleur émise par la Terre vers le cosmos pour créer les conditions nécessaires à la vie sur terre. Sans ce phénomène naturel d’ "effet de serre", la température moyenne sur notre planète avoisinerait les -18 °C au lieu de 15 °C.

La Terre reçoit en effet de la chaleur sous forme de lumière grâce au rayonnement solaire. Elle restitue ensuite cette chaleur vers le cosmos par rayonnement infrarouge. En emmagasinant dans les basses couches de l'atmosphère une partie de ce rayonnement infrarouge, les Gaz à Effet de Serre permettent de réchauffer la température moyenne glaciale qui règnerait sur terre en leur absence. 
 

    La réduction des GES, un enjeu crucial d’avenir

    Depuis près de deux siècles, et bien que stables auparavant, ces régulateurs climatiques salvateurs à la vie terrestre sont devenus synonymes de sa possible extinction. Leurs concentrations atmosphériques n’ont en effet cessé d’augmenter, en particulier depuis le début de l’ère industrielle (1750). Par effet domino, le rejet de quantités importantes de leurs émissions dans l'atmosphère a amplifié de façon très inquiétante le phénomène d’effet de serre. La température moyenne de la terre se réchauffe donc plus qu’il ne faut, mais surtout à une vitesse affolante.

    Dans son dernier rapport en mars 2023, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) rappelait que les émissions de CO2eq dues aux activités humaines ont réchauffé le climat mondial à un rythme sans précédent : la température de la surface du globe s’est élevée de +1,1 °C par rapport à la période préindustrielle, quand les préconisations des experts internationaux portent sur un dépassement de +1,5°C à +2°C à ne pas franchir avant 2100. Selon leurs estimations, ce seuil devrait être atteint dès le début des années 2030 si nous ne faisons pas reculer drastiquement les émissions nettes mondiales de CO2 (le fameux défi du zéro carbone), tout en limitant aussi fortement les autres émissions de GES.

    A l’heure où ces émissions sont davantage à la hausse qu’à la baisse, la France se prépare à un réchauffement de l’ordre de +4°C d’ici 2050. D’après l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les niveaux des trois principaux gaz à effet de serre - le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O) - ont atteint des niveaux record en 2023. A lui seul, le CO2 enregistre une hausse de plus de 10 % en à peine 20 ans, s’accumulant dans l’atmosphère à une vitesse jamais constatée à l’échelle de l’histoire de l’humanité.

    Les hausses de températures dans les années à venir s’annoncent donc inévitables, risquant d’engendrer des changements aux conséquences des plus néfastes pour les populations - humaines et non humaines-, leurs écosystèmes et leur santé. Les phénomènes météorologiques de plus en plus imprévisibles et intenses, à l’image de ceux survenus dernièrement en Espagne à Valence, en sont un triste exemple.

     

    Augmentation de la température terrestre suite au changement climatique et l'augmentation des GES
    Augmentation de la température terrestre suite au changement climatique et l'augmentation des GES

     

    Le secteur industriel, premier émetteur de GES en région

    L'analyse des émissions de GES en région Provence-Alpes-Côte d’Azur présentées sur notre plateforme CIGALE permet d'évaluer la contribution du territoire à l'accroissement du réchauffement climatique. Dans son schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET), la Région Sud a fixé une trajectoire de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre : définie à -15,5% en 2021 par rapport à 2012, elle doit plafonner à -75% en 2050.

    En 2021, les émissions de GES n’enregistraient qu’une diminution de 7%*. Notre dernier inventaire révèle qu’un an plus tard, leur présence dans l’atmosphère a de nouveau augmenté de 1%, leur diminution par rapport à 2012 n’étant plus que de 6% (bilan net de 34 Mt d’émissions de CO2eq (Approche Scope2)). Une hausse qui s’explique essentiellement par la reprise de la vie active suite aux périodes de confinements qui ont marqué une année 2020 à l’arrêt durant plusieurs mois.

    *Source AtmoSud

    Evolution régionale GES 2012-2022

     

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    Bon à savoir
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    Les GES inventoriés sur notre plateforme CIGALE sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), les gaz fluorés (HFC, SF6) et le dioxyde de carbone d’origine biomasse (CO2 biomasse), présenté pour information. Les données sont converties en équivalent CO(eq.CO2) à partir du Potentiel de Réchauffement Global (PRG)* de chaque substance. Le bilan des émissions de ces GES est calculé dans la variable 'Total GES eq.CO2'.

    *Le PRG est un indicateur défini pour comparer l’impact de chaque gaz à effet de serre sur le réchauffement global sur une période déterminée de 100 ans.

    Pour se faire une idée : un appartement ancien de 70 m² chauffé au gaz émet environ 3,3 teqCO2 / an

    1 tonne de CO2eq c’est :

    • 4 000 km en voiture
    • 110 000 km en train ou 150 000 km en tram
    • la fabrication de 4 écrans plats ou d’1 tonne de papier
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    Notre analyse

    • Responsable de 42,5% des émissions de GES, la consommation des produits pétroliers pour un usage énergétique représente le premier vecteur d’émissions de GES en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Ces produits pétroliers sont consommés dans l’industrie, le transport routier, les navires, les avions…
    • Bien que reculant de 3% par rapport à 2012, les émissions industrielles représentent 39% des émissions de GES sur la région (dont 86% d’émissions dans la métropole Aix-Marseille-Provence, principalement associées au complexe industrialo-portuaire). Comme il y a 10 ans, le secteur s’impose comme le premier émetteur de GES, suivi par celui du transport routier qui augmente de 1% (27% vs 26%), et le secteur résidentiel (8%, soit une diminution de 2% par rapport à 2012).
    • Les émissions du maritime progressent elles aussi de 1%, quand celles liées à l’aérien restent quasi stables (1% des émissions de GES du territoire régional).
    • La capacité de séquestration (captation) des GES par nos forêts et nos sols se chiffre à -3Mt de CO2 pour des émissions globales de 37 Mégatones, soit une augmentation de +15% en 10 ans. 
    • Ce volume de séquestration représente seulement une compensation régionale de 8,8% des émissions de GES quand l’objectif visé est d’atteindre la neutralité, soit 100% (sur un an, le volume des émissions de GES doit être égale au volume de GES séquestré)
    • Sur le territoire, six Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) affichent un bilan positif, absorbant plus de GES qu’elles n’en émettent (en vert sur notre carte) : les Communautés de commune Ventoux Sud, Provence Verdon, Alpes-Provence-Verdon - Source de Lumières, Alpes d’Azur, Vallée de l’Ubaye-Serre-Ponçon, Guillestrois du Queyras et du Pays des Ecrins. Ces zones rurales très végétalisées et recouvertes pour majeure partie de sols vivants viennent ainsi compenser une part des GES émis par les zones urbanisées du territoire.
      Carte territoriale captation GES 2022
      Carte territoriale captation GES 2022

     

     

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    Diminuer, renaturer et reforester, les conditions sine qua none de la neutralité

     

    Au niveau mondial comme sur le territoire, l’adaptation de nos sociétés au réchauffement climatique ne peut se faire qu’en réduisant drastiquement nos émissions de GES. Pour atteindre la neutralité carbone, cette réduction doit obligatoirement s’accompagner de politiques de renaturation des villes et de réhabilitation des sols en sols vivants (rendre aux sols leur capacité d'absorption naturelle en supprimant, par exemple, les surfaces goudronnées ou asphaltées).

    La préservation et l’augmentation du capital forestier, en tant que puits à carbone qui capte et stocke le CO2 dans l’atmosphère sous forme de réservoir, relève aussi d’un défi d’avenir. Dans une région où le risque des feux de forêts est élevé, il nécessite de sérieuses mesures de prévention. Les ravages occasionnés par les incendies dans les massifs forestiers privent non seulement le territoire de ces assainisseurs d’air naturels que sont leurs arbres et leurs sols, mais augmentent aussi considérablement le rejet de GES dans l’atmosphère. Ce qui n’a d’autre effet que de générer plus de sécheresse et d’accroître le risque de nouveaux feux. A titre d’exemple, l’incendie de 2021 à Gonfaron, dans le Var, a rejeté autant de CO2 que la quantité d’émissions générée sur un an à Avignon.

    Pour compenser la globalité de ses émissions de GES, la région devra donc pouvoir s’appuyer sur la capacité de séquestration de son monde végétal. La faible proportion de 8,8% d’émissions de GES séquestrée sur l’ensemble du territoire, bien qu’elle ait progressé de 15% en 10 ans, montre à quel point reverdir nos environnements (zones urbaines, ZAC, axes routiers…) s’impose comme une nécessité. Non seulement pour lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi pour nous assurer d’inspirer un air sain. S’il est utile de le rappeler, les Gaz à Effet de serre sont des polluants de l’air dont l’impact sur la santé n’est plus à prouver.   

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    Diminution et compensation des GES par territoires

    • Au global, les émissions de GES en Provence-Alpes-Côte-d’Azur ont diminué de 14% en 10 ans. Avec un recul de -34% de ses émissions de GES, les Hautes-Alpes est le département qui les a le plus réduites. Il est suivi par les Alpes-de-Haute-Provence (33% par rapport à 2012), les Alpes-Maritimes (29%), les Bouches-du-Rhône (13%), le Var (11%) et enfin le Vaucluse (9%).
    • Concernant la compensation de leurs émissions, les Alpes-de-Haute-Provence prennent cette fois la tête du classement, augmentant leur capacité de compensation de +23%. Le département est suivi par les Hautes-Alpes (+ 22% depuis 2012), les Alpes-Maritimes (+20%),  le Var (+14%). Le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône s’inscrivent à contre-courant, avec des diminutions respectives de leur dynamique de séquestration de -17% et de -5%.
    • Au niveau des territoires métropolitains, Aix-Marseille-Provence séquestre 8% de GES en moins qu’en 2012 du fait d’un prélèvement plus important de sa ressource forestière pour répondre à des besoins énergétiques en bois. De leur côté, Nice-Côte d’Azur et Toulon Provence Méditerranée ont augmenté leur volume de +24% et +37% en ayant adopté une gestion plus raisonnée de leurs forêts (moins de prélèvements par rapport à l’augmentation de leur volume forestier global).
    Pourcentages réduction et séquestration GES par territoires
    Pourcentages réduction et séquestration GES par territoires

     

    Bien que leur concentration dans l’atmosphère soit faible (environ 2% des émissions de GES en équivalent CO2), AtmoSud a choisi d’intégrer les gaz fluorés dans son dernier inventaire "Air Climat Energie" : les hydrofluorocarbures (HFC), dont fait partie l’hydrofluorocarbone (HFC-23), un Gaz à Effet de Serre émis lors de la fabrication de gaz réfrigérants, et l’hexafluorure de soufre (SF6), un gaz artificiel largement utilisé dans les équipements électriques haute tension.

    Ils possèdent respectivement un potentiel de réchauffement 12 400 fois et 23 500 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone (CO2) à cent ans. Comme indiqué dans le décryptage du second volet de notre inventaire (production d’énergie en Provence-Alpes-Côte d’Azur), leur durée de vie particulièrement longue inquiète les experts environnementaux du fait de leur impact considérable sur le réchauffement climatique.

    Lire aussi : Les émissions de gaz fluorés bientôt disponibles à l’échelle communale

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    Zoom territorial

    Richard Chemla

    Richard CHEMLA, vice-président de la Métropole Nice-Côte d'Azur en charge de la transition écologique

     

    Depuis 2010, la Métropole Nice Côte d'Azur se donne pour mission d'être une Métropole pilote dans sa démarche "zéro carbone". Comment cela se traduit-il sur la réduction de ses émissions de GES ?
     
    La réduction des GES était déjà inscrite dans notre Plan Climat Energie Territorial (PCET) en 2013. Elle a été renforcée dans notre Plan Air Climat Energie Territorial (PCAET) en 2019. Nous sommes sur le point de publier notre bilan à mi-parcours qui rappelle les échéances de 2026, de 2030 et de 2050 concernant nos émissions de GES, de polluants atmosphériques et la production et la consommation d'énergie renouvelable. Sachant que la particularité de notre Métropole est de suivre les émissions de GES sur trois périmètres différents. Le premier, territorial, englobe tous les acteurs et les secteurs du territoire métropolitain. Nous le réalisons grâce aux données de la plateforme CIGALE d'AtmoSud qui nous permettent de mettre à jour notre diagnostic territorial. Le second, qui nous distingue des autres Métropoles dans sa prise en compte, est le périmètre intermédiaire, que l’on appelle périmètre d'influence. Par convention, celui-ci prend en compte 45% des émissions de GES du territoire. Dans le cadre de notre prochain Plan Climat, nous souhaitons l'affiner avec AtmoSud pour fournir des hypothèses plus précises car ce pourcentage dépend en réalité des secteurs et des activités du territoire. Enfin, le troisième périmètre est le périmètre direct, soit celui du bilan carbone du patrimoine et des services de la Métropole.
     
    Sur 10 ans, la Métropole niçoise a réduit ses émissions de GES de 17%* et augmenté sa capacité de séquestration (23,5%)**. Quel bilan tirez-vous à mi-parcours de votre Plan Climat ?
     
    En accord avec les objectifs européens, le président de la Métropole, Christian Estrosi, s'est engagé à réduire les émissions du territoire métropolitain de -55% en 2030 par rapport aux émissions de 1990 et vise la neutralité carbone pour 2050. Comme de nombreux territoires en France, nous nous rendons compte que le défi d’atteindre ces objectifs est élevé et cela demandera les efforts de tous les acteurs du territoire. Si nous affichons de belles avancées, notamment en matière de mobilité, avec un objectif de 600 points de recharge pour véhicules électriques atteint avec deux ans d’avance, nous rencontrons aussi des difficultés. Notamment en matière de production d'énergie renouvelable, du fait des impacts du réchauffement climatique, comme les tempêtes qui ont endommagé les barrages hydrauliques en 2021. Mais nous continuons de déployer des actions autour de nos quatre piliers pour nous approcher au mieux de l'objectif : le traitement des déchets, la production d'énergie renouvelable, la rénovation énergétique des bâtiments et la mobilité.
     
    Quels sont vos grands chantiers en cours pour favoriser la réduction des GES sur le territoire métropolitain ?
     
    Sur le pilier des déchets nous réalisons la rénovation de l’Usine de Valorisation Energétique (UVE) qui permettra d’atteindre une performance énergétique de 90%. La production d’énergie électrique sera triplée atteignant ainsi 170 GWh/an et l’équivalent de 5 000 logements supplémentaires seront raccordés au réseau de chaleur. En parallèle nous construisons le centre de tri des déchets à l’Ariane permettant d’éviter le transport des déchets vers le site de Cannes comme actuellement (250 000 km en camion par an seront ainsi évités).
    Concernant la mobilité nous avons déjà décarboné 89% des voyages en transports en commun grâce aux tramways, aux bus au biogaz et aux bus électriques. Nous poursuivons cette décarbonation.
    Sur le plan énergétique, en plus de l’extension du réseau de chaleur de l’UVE, nous raccordons progressivement les bâtiments aux deux nouveaux réseaux de chaleur Mérida Smart Energie et Grand Arénas. Un quatrième réseau de chaleur est en préparation.
    Nous réalisons également la rénovation de la station d'épuration HALIOTIS. Celle-ci permettra de produire 43 GWh/an de biométhane, pour chauffer l’équivalent de 11 000 logements ou alimenter 290 bus en biocarburant tout en perfectionnant le traitement des eaux usées.
    Enfin concernant son administration, la Métropole s’est engagée dès 2022 dans un Plan de sobriété énergétique important visant notamment la diminution de la consommation d’espaces pour les locaux administratifs et la réduction des consommations de sa flotte de véhicules.
     
    Selon les données CIGALE, pour la Métropole :
    * : 2022 / 2012 périmètre PCAET hors sources additionnelles : 1 850 686 / 2 229 901 tCO2e = 0,8289 ~ -17%
    ** : 2022 / 2012, quelque soit le périmètre = 255 295/206 667 tCO2e = 1,235 ~ +23,5%

     


     

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    Retrouvez les premiers volets consacrés au décryptage de notre dernier inventaire annuel :

    Inventaire annuel Air-Climat-Energie : la production régionale d’énergie

    Inventaire annuel Air-Climat-Energie : la consommation régionale d’énergie

    L’inventaire des émissions de GES sur nos autres territoires : https://cigale.atmosud.org/visualisation.php

    CIGALE présente les données « Air-Climat-Energie » pour la région Provence-Alpes- Côte d’Azur, ses départements, ses Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI). Les communes des EPCI adhérentes d’AtmoSud peuvent visualiser ces données sous forme graphique.

    Plusieurs ressources sont mises à disposition pour comprendre comment sont calculées les données disponibles en base et présentées sur CIGALE. Retrouvez notre fiche explicative sur les polluants atmosphériques

    Plus de détails : https://cigale.atmosud.org/doc/note_technique_inventaire_v11.pdf

     

     

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