Un nouvel outil pour vous protéger des pollens d'ambroisie

L‘ambroisie est une plante invasive dont les pollens sont extrêmement allergisants. Les grands allergiques en sont les premières victimes et y sont très réactifs. Depuis quelques années maintenant, la prolifération de l’ambroisie en France inquiète. En 2017, un dispositif réglementaire national spécifique à la lutte contre les ambroisies a été intégré dans le code de la santé publique. Principalement présente en région Auvergne-Rhône-Alpes, l’ambroisie gagne progressivement du terrain en Région Sud, notamment dans le département du Vaucluse.

L’ambroisie en avance, cette année encore !

La saison pollinique de l’ambroisie a débuté la semaine dernière avec les premiers grains de pollens observés à Avignon par le RNSA. Le Vaucluse est le département le plus concerné dans notre région. Mais le département des Bouches-du-Rhône est aussi touché en raison de la présence de plantes d’ambroisie et du mistral qui transporte les pollens le long de la vallée du Rhône. Ainsi cette semaine, alors que le risque allergique monte déjà au niveau moyen à Avignon, Aix-en-Provence et Marseille voient également les premiers pollens d’ambroisie arriver.

Problématique grandissante dans la région, AtmoSud s’est engagé auprès de l’ARS, depuis 2019, dans des projets de modélisation de l’ambroisie. Après avoir cartographié la répartition des pollens d’ambroisie et estimer son impact sanitaire en 2020, AtmoSud poursuit ses développements et présente aujourd’hui sur son site internet une carte hebdomadaire de prévisions du risque allergique d'exposition aux pollens d'ambroisie. Pendant toute la durée de pollinisation de l’ambroisie (Août à Octobre), il sera possible de connaître le risque allergique associé à ce pollen sur tout le territoire en se rendant dans la rubrique « L’air de ma commune », puis l’onglet « Pollens ». La carte est mise à jour tous les vendredis à 16h.

Cette prévision utilise la répartition spatiale de l’ambroisie sur le territoire régional, les prévisions météorologiques de la semaine à venir et un algorithme reproduisant la phénologie des grains de pollens relâchés par chaque plante. Ses données sont introduites ensuite dans un modèle de transport atmosphérique qui permet d’obtenir en tout point du territoire, une concentration de grains de pollens. Les concentrations journalières sont ensuite regroupées pour fournir une information hebdomadaire, en cohérence avec l’indice pollinique diffusé par notre partenaire le RNSA, grâce à un traitement statistique.