Valeurs inhabituelles en PUF à Marseille/Rabatau -11, 13 & 14 novembre 2023

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Station de mesure AtmoSud

Publié le 12 novembre 2023 - Mis à jour le

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Des augmentations successives et récurrentes de particules ultrafines (PUF) ont été observées du 6 au 9 novembre 2023. Samedi 11 au soir (23h), lundi 13 matin (8h et 9h), et mardi 14 novembre (8h) leurs concentrations ont atteint respectivement 80 340, 102 560, 77 480 et 98 720 particules/cm3/h, des niveaux inhabituellement élevés.

Ces niveaux sont à mettre en perspective avec les 12 000 particules/cm3 observés habituellement sur la station du Parc Longchamp de Marseille (valeur médiane obtenue en 2022), représentatives du niveau de fond de la ville.
Cette hausse de particules ultrafines s'accompagne au même moment d’une augmentation horaire des concentrations en particules fines PM10, PM2.5 et carbone suie.

Dans cet environnement, les particules ultrafines sont associées aux émissions liées au trafic routier et au chauffage.

Le graphe ci-dessous présente les données de PUF à un pas de temps horaire, sur la station de mesure Rabatau à Marseille, du 11 au 14 novembre 2023.

Le graphe ci-dessous montre la hausse du carbone suie en même temps que les particules ultrafines sur la station de Marseille/Rabatau.

11au14-2023-PUF-Rabatau
11au14-2023-BCPM25-Rabatau

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AtmoSud vous informe dès que ses stations de mesure observent des valeurs inhabituelles. Il s'agit d'une mise en vigilance hors cadre réglementaire.

Les particules ultrafines (PUF) sont les particules les plus petites actuellement mesurées. Leur taille est inférieure à 0,1 micron (100 nanomètres), soit la taille d'un virus. Elles sont émises dans l'environnement à la fois par des sources humaines (combustion, usures des matériaux, fumées de cigarettes, etc.) et naturelles (feux de forêts, éruptions volcaniques, etc.).

En raison de leur très petite taille et donc de leur capacité à pénétrer très profondément dans l’organisme, les PUF sont particulièrement incriminées dans la survenue de troubles cardio-respiratoires (inflammations respiratoires, aggravation des allergies, cancers…) selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

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