Valeurs inhabituelles en PUF à Marseille/Rabatau - 6 au 9 novembre 2023

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Station de mesure AtmoSud

Publié le 7 novembre 2023 - Mis à jour le

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Des hausses de niveaux de particules ultrafines (PUF) ont été observées sur la station Marseille/Rabatau au cours de la soirée du 6, de la matinée et de la soirée du 7, la matinée du 8 et la soirée du 9 novembre. Leurs concentrations ont atteint des niveaux inhabituellement élevés :

- 72 430 et 85 560 particules/cm3/h, le 6 novembre respectivement à 20h et 21h TU,

- 90 170, 84 730 et 78 240 particules/cm3/h, le 7 novembre respectivement à 8h, 21h et 22h TU,

- 92 490 et 85 230 particules/cm3/h, le 8 novembre respectivement à 8h et 9h TU,

- 72 780 particules/cm3/h, le 9 novembre à 22h TU.

Ces niveaux sont à mettre en perspective avec les 12 000 particules/cm3 observés habituellement sur la station du Parc Longchamp à Marseille (valeur médiane obtenue en 2022), représentatives du niveau de fond de la ville.
Les concentrations horaires en particules fines PM10 ont également augmenté le 7/11 à 8h TU : 112 µg/m3 et le 8 novembre à 9h TU : 127 µg/m3.

Les émissions de polluants liés au trafic routier et la stabilité de l’atmosphère (peu de vent) depuis le 6 novembre ont conduit à une hausse de particules ultrafines dans le quartier Rabatau à Marseille.

De plus, la mise en route du chauffage suite à la baisse des températures commence à avoir un impact sur la qualité de l'air.

données PUF Marseille/Rabatau du 6 au 9 novembre

Ce graphe présente les données de PUF à un pas de temps horaire, sur la station de mesure Rabatau à Marseille, du 6 au 9 novembre.

Consulter en temps réel les données des stations de mesure

AtmoSud vous informe dès que ses stations de mesure observent des valeurs inhabituelles. Il s'agit d'une mise en vigilance hors cadre réglementaire.

Les particules ultrafines (PUF) sont les particules les plus petites actuellement mesurées. Leur taille est inférieure à 0,1 micron (100 nanomètres), soit la taille d'un virus. Elles sont émises dans l'environnement à la fois par des sources humaines (combustion, usures des matériaux, fumées de cigarettes, etc.) et naturelles (feux de forêts, éruptions volcaniques, etc.).

En raison de leur très petite taille et donc de leur capacité à pénétrer très profondément dans l’organisme, les PUF sont particulièrement incriminées dans la survenue de troubles cardio-respiratoires (inflammations respiratoires, aggravation des allergies, cancers…) selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

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