Des hausses de niveaux de particules ultrafines (PUF) ont été observées sur la station Marseille/Rabatau au cours de la soirée du 6, de la matinée et de la soirée du 7, la matinée du 8 et la soirée du 9 novembre. Leurs concentrations ont atteint des niveaux inhabituellement élevés :
- 72 430 et 85 560 particules/cm3/h, le 6 novembre respectivement à 20h et 21h TU,
- 90 170, 84 730 et 78 240 particules/cm3/h, le 7 novembre respectivement à 8h, 21h et 22h TU,
- 92 490 et 85 230 particules/cm3/h, le 8 novembre respectivement à 8h et 9h TU,
- 72 780 particules/cm3/h, le 9 novembre à 22h TU.
Ces niveaux sont à mettre en perspective avec les 12 000 particules/cm3 observés habituellement sur la station du Parc Longchamp à Marseille (valeur médiane obtenue en 2022), représentatives du niveau de fond de la ville.
Les concentrations horaires en particules fines PM10 ont également augmenté le 7/11 à 8h TU : 112 µg/m3 et le 8 novembre à 9h TU : 127 µg/m3.
Les émissions de polluants liés au trafic routier et la stabilité de l’atmosphère (peu de vent) depuis le 6 novembre ont conduit à une hausse de particules ultrafines dans le quartier Rabatau à Marseille.
De plus, la mise en route du chauffage suite à la baisse des températures commence à avoir un impact sur la qualité de l'air.
Ce graphe présente les données de PUF à un pas de temps horaire, sur la station de mesure Rabatau à Marseille, du 6 au 9 novembre.
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