LES BOUCHES-DU-RHONE EST UN DÉPARTEMENT HÉTÉROGÈNE EN TERMES DE QUALITÉ DE L’AIR
La zone urbanisée (Aix-Marseille) engendre une pollution liée aux transports (oxydes d’azote), tandis que l’ouest du département est plutôt concerné par le secteur industriel (particules fines). L’ozone impacte la majeure partie du département.
POPULATIONS EXPOSEES AU DEPASSEMENT
de la valeur limite en dioxyde d'azote (NO2) et valeur cible Ozone (O3)
L'OMS a annoncé fin septembre de nouveaux seuils relatifs à la qualité de l'air pour protéger la santé des populations.
Sur cette nouvelle base, et malgré l'amélioration de la qualité de l'air ces dernières années, toute la population de la région est concernée par le dépassement d'au moins une ligne directrice de l'OMS (principalement pour les PM2.5).
En ce qui concerne la valeur limite réglementaire pour le NO2, la tendance des populations exposées est en nette baisse alors que pour la valeur cible pour l'O3, cela dépend des années.
A noter : 2020 est une année particulière. En effet, la crise santitaire a entraîné une réduction des activités qui a favorisé une amélioration de la qualité de l'air et une diminution significtaive des poulations exposées à la pollution.
CONCENTRATIONS ANNUELLES AUX STATIONS DE MESURES
Les progrès technologiques dans les transports et l’industrie contribuent à l’amélioration de la qualité de l’air dans le département, comme au niveau régional et national. Cependant des variations locales existent, en fonction notamment de l’évolution des activités présentes (actions locales, évolutions de pratiques). C’est le cas du dioxyde d’azote, qui baisse moins vite en zones urbaines de la Métropole Aix-Marseille-Provence qu' en zones ndustrielles.
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DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE, DEPUIS 2000, LES NIVEAUX DE DIOXYDE D’AZOTE ONT BAISSÉ D’ENVIRON 40% ET LES NIVEAUX DE PARTICULES FINES PM10 D’ENVIRON 50%.
L’ozone est le seul polluant qui montre une stagnation de ses niveaux de pollution, ne permettant pas de diminuer la pollution chronique. Une amélioration de la pollution de pointe (épisodes) est toutefois constatée.
Des stations de mesure pour informer, prévoir et agir 24h/24, 7j/7.
AtmoSud déploie sur le territoire des Bouches-du-Rhône un dispositif de surveillance continue de l’air composé de plus de 80 analyseurs, répartis sur une trentaine de stations. Ce matériel permet de mesurer le niveau en particules fines (PM10), en ozone (O3), en oxydes d’azote (NOx), composés organiques volatils, particules ultrafines…
Consulter l’ensemble des stations de surveillance des Bouches-du-Rhône
Seuils qualité de l’air des polluants principaux :
Polluant | Durée d’exposition | Ligne Directrice OMS (µg/m³) |
Valeur Cible CE (µg/m³) |
Valeur Limite CE (µg/m³) |
PM2.5 | Année | 5 | 20 | 25 |
PM10 | Année | 15 | 40 | |
NO₂ | Année | 10 | 40 | |
O₃ | 8 heures | 100 (3 jours/an) |
120 |
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
CE : Commission Européenne
En savoir plus sur la réglementation française et lignes directrices OMS
HISTORIQUE DES ÉPISODES
Emissions sur le département (*)
En 2019, les émissions de particules fines dans les Bouches-du-Rhône représentent 42 % des émissions régionales.
Dans l’ouest des Bouches-du-Rhône, les sources industrielles sont majoritaires pour la plupart des composés émis à l’atmosphère.
LA QUALITÉ DE L’AIR
dans les Bouches-du-Rhône en un clin d’oeil
Les Bouches-du-Rhône dispose d’enjeux plus locaux tels que :
- Les activités portuaires
- La gestion des gênes olfactives à proximité des centres d’enfouissement et des centrales d’enrobage
- Les particules fines à proximité des carrières
- L’impact des aménagements locaux sur la qualité de l’air
- Le brûlage des déchets verts dans les zones périurbaines et rurales