Conférence "Qualité de l'air & santé" - 26 juin 2023

Visuel
icone virus
Contenu
Contenu

La connaissance des effets sanitaires et environnementaux de la pollution de l’air ambiant par un grand nombre de polluants chimiques est bien connue depuis de nombreuses années.
Il est clairement établi aujourd’hui, notamment sur la base de plusieurs études épidémiologiques, que les niveaux de pollution actuels de l’air ambiant ont un impact sur la santé, et plus particulièrement au niveau respiratoire et cardiovasculaire (Anses).
AtmoSud travaille depuis de longues années avec différents acteurs pour étudier le lien qualité de l’air et santé.

La collaboration entre AtmoSud et les CHU de Nice et Marseille fait progresser la connaissance "qualité de l'air & santé".

Retour sur la conférence du 26 juin 2023

Contenu

Ce lundi 26 juin, AtmoSud et le CHU de Nice organisaient une conférence pour présenter les nouvelles connaissances sur l’impact de la pollution de l’air sur la santé, publiées dans les revues scientifiques de référence. L’impact de la pollution de l’air est étudié en lien avec la réponse immunitaire antivirale, l’arrêt cardiaque, le syndrome de détresse respiratoire aiguë, la rhinite allergique, le potentiel oxydant des particules…

     

    Visionnez l'introduction et la conclusion de la journée en vidéo

     
    Contenu
    introduction de la conférence air et santé du 26 juin 2023 avec Pierre-Charles Maria
    Contenu

    Introduction de la journée :

    • Dominique Robin, Directeur d'AtmoSud
    • Jacques Levraut, Président de la CME du CHU de Nice
    • Pierre-Charles Maria, Président d'AtmoSud
    • Jean Dellamonica, Doyen de la Faculté de Médecine de Nice, CHU de Nice

     

    Contenu

    Intervenants :

    • Pierre Gibelin, Cardiologue
    • Barbara Seitz-Polski, Médecin néphrologue, immunologiste au CHU de Nice et professeur d'immunologie médicale à l'Université Côte d'Azur
    • Thomas Jobert, Professeur à l’Université Côte d’Azur
    • Alexandre Armengaud, Responsable de la coopération scientifique d’AtmoSud
    • Laëtitia Gutman, Interne en médecine intensive réanimation, Marseille
    • Yann Micheli, Serial entrepreneur
    • Christian Roux, PUPH de rhumatologie, coordinateur du centre de recherche du CHU de Nice

    La donnée qualité de l'air de demain au service de la santé

    Contenu

    AtmoSud travaille depuis de longues années avec ses partenaires pour préciser le lien entre la pollution atmosphérique et la santé.
    Pour répondre à cet objectif, AtmoSud n’a cessé de faire évoluer la qualité de ses données pour les mettre à disposition de tous avec une résolution spatiale et temporelle toujours plus fine.
    Aujourd’hui, AtmoSud propose des données de qualité de l’air à l’échelle de 25 mètres et à un pas de temps horaire, ouvrant la voie à de nouvelles relations air-santé.
    Grâce à son nouvel indicateur cumulé de la qualité de l’air, ICAIRh, AtmoSud propose également une nouvelle approche en travaillant sur l’effet cumulatif de la pollution de l’air. On ne respire pas juste du dioxyde d’azote, ou juste de l’ozone ou des particules mais bien un mélange de gaz et particules, qui constitue la pollution de l’air.

     
    Contenu

    Arrêt cardiaque et qualité de l'air

    Contenu

    Professeur Pierre Gibelin - Étude de l’impact de la pollution à l’ozone sur les arrêts cardiaques dans la région niçoise

    De nombreuses études ont montré l’association entre pollution atmosphérique, particulièrement des particules fines, et arrêts cardiaques hors hôpital. Les publications concernant l’association entre arrêts cardiaques et pollution à l’ozone sont cependant moins nombreuses et parfois discordantes.
    Cette étude du Professeur Pierre Gibelin a recherché l’impact éventuel de la pollution atmosphérique à l’ozone sur les arrêts cardiaques dans la région niçoise par une étude rétrospective (2010-2018). Celle-ci a porté sur 557 arrêts cardiaques hors hôpital.
    L’exposition brève à une élévation de la pollution à l’ozone est associée à un risque d’arrêts cardiaques hors hôpital, et ce, sans influence des saisons. Les SAMU et les services d’urgences devraient connaitre en permanence les niveaux du taux d’ozone dans les grandes villes de France.

     
    Contenu

    Immunité et qualité de l'air

    Contenu

    Barbara Seitz-Polski - L'exposition à la pollution atmosphérique induit une diminution de la réponse à l'interféron de type II : une étude de cohorte appariée

    Les premiers résultats publiés de cette cohorte après un an de suivi (juillet 2020 à juillet 2021), sur 320 de l’ensemble des participants, ont montré un impact négatif de la pollution atmosphérique de type oxydes d’azote et particules fines (NO2 et PM10) sur la production d’interféron gamma par le système immunitaire.
    Lien vers la publication de cette étude

    Ces résultats ont pu être vérifiés sur deux modèles pour l’exposition aux polluants : l’un utilisant les stations fixes d’Atmosud pour l’exposition à l’air ambiant sur le lieu de travail du participant, et l’un utilisant le modèle AZUR développé par Atmosud pour l’exposition à l’air ambiant au lieu de vie des participants.
    Connaitre la qualité de l'air sur Nice

     
    Contenu
    immunité et qualité de l'air
    Contenu
    carte des concentrations en PM2.5 sur la Côte d'Azur
    Contenu

     

    "Nous avons dosé l’IL17A qui est une cytokine de l’inflammation chez nos patients porteurs d’une maladie auto-immune (la Glomérulonéphrite Extra-Membraneuse) et pu constituer 2 groupes : les patients ayant un taux d’IL17A élevé (IL17 high les croix) et les patients ayant un taux d’IL17 bas (IL17 low les losanges) et positionner leur domicile sur la carte.

    Nous avons comparé les niveaux d’exposition aux PM2.5 selon les données issues des capteurs et disponibles sur le site atmosud.org. Nous montrons également que les sujets IL17high présentent plus de complications à type de thromboses et de rechutes."

    Barbara Seitz-Polski - Lundi 26 juin 2023 - Conférence "Air et santé"

    Cancer du sein et dépistage

    Contenu

    Thomas Jobert - Facteurs influençant la participation au dépistage du cancer du sein en milieu urbain.

    Une étude du dépistage opportuniste organisé et individuel chez les femmes potentiellement actives et retraitées de la ville de Nice.
    Le gradient social, l’accès au transport, la situation familiale et professionnelle sont associés au dépistage du cancer du sein en zone urbaine. Une action innovante ciblée à partir de l’identification de ces facteurs est nécessaire pour diminuer les inégalités de santé.

     
    Contenu

    Syndrome de détresse respiratoire aiguë et qualité de l'air

    Contenu

    Laëtitia Gutman - L'exposition à long terme à la pollution de l'air ambiant est associée à une augmentation de l'incidence et de la mortalité du syndrome de détresse respiratoire aiguë dans une grande région française

    Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) est une maladie qui touche environ 10% des patients hospitalisés en réanimation.

    L'étude avait pour objectif d'évaluer l'incidence du SDRA en région Sud en fonction de l'exposition aux particules fines, dioxyde d'azote et à l'ozone.
    Entre 2016 et 2018, 4733 patients ont présenté un SDRA en région Sud. Une corrélation statistiquement significative a été mise en exergue entre une exposition à long terme (1, 2 et 3 ans) aux particules fines PM2.5 et PM10 et une augmentation de l'incidence du SDRA.
    Pour en savoir plus, lire cet article.

     
    Contenu

    Le projet Mask@PACA

    Contenu

    Yann Micheli - Une étude clinique en vie réelle sur le territoire Provence-Alpes-Côte d’Azur

    Les interactions pollution-allergie sont complexes. La pollution atmosphérique augmente le risque de rhinite et d’asthme. Cependant, leur impact sur les symptômes est insuffisamment démontré. La zone de l’étang de Berre, polluée, a une fréquence de l’asthme élevée.
    L’étude MASK@PACA a étudié l’impact de polluants potentiellement impliqués dans l’allergie sur les symptômes d’asthme et de rhinite dans les Bouches-du-Rhône.
    L’application MASK-air (une des 13 bonnes pratiques de l’organisation de coopération et de développement économiques pour les maladies chroniques) a analysé les symptômes journaliers comparés aux données de pollution (AtmoSud) et de pollens (RNSA).
    L’ozone augmente faiblement les symptômes de rhinite, les particules fines (PM2.5) n’ont aucun effet et le dioxyde d’azote (NO2) les réduit faiblement.
    Ces résultats qui confirment l’étude POLLAR (Impact of Air Pollution on Asthma and Rhinitis, EIT Health, Europe du Nord) indiquent que les polluants étudiés ont un faible impact sur les symptômes.

     
    Contenu
    synthèse projet mask@paca

    Rhumatisme inflammatoire et qualité de l'air

    Contenu

    Christian Roux - Rhumatologie et qualité de l’air

    Parmi les facteurs environnementaux des rhumatismes inflammatoires chroniques, le tabac, la silice et le climat sont des facteurs de risques connus pour influencer l’activité de la maladie. La pollution atmosphérique (particules fines, l’ozone et le dioxyde d'azote ) pourrait très probablement agir comme facteur de risque (car facteur de risque connu de multiples maladies cardiovasculaires, pulmonaires) influençant et/ou déclenchant l’activité de ces rhumatismes.

    Contenu

    Ressources complémentaires

    Le dossier dans son intégralité est disponible ici

    Dossier_presse_atelier_air_sante_26juin2023_2.pdf
    Document par défaut
    pdf - 27 juin 2023 - 585.56 KB
    Titre
    Dossier de presse "air & santé"
    bouton d'actions