Une étude menée par l’Institut géoscientifique de l’Université de Toulouse, publiée ce jeudi 31 juillet, analyse la présence de microplastiques dans l’air intérieur. Au-delà de leur concentration, c’est la nature et la taille de ses particules qu’il convient d’observer pour mieux connaître leur impact sur la santé. Une pollution de l’air intérieur déjà surveillée et analysée par AtmoSud à travers le dispositif Module Air.
Publié le 1 août 2025
Une étude pointe les microplastiques dans les logements et les véhicules
Maison, transports, travail… en moyenne nous passons 80 % de notre temps dans des lieux clos. Un air intérieur qui n’est pas exempt de pollution. Pour son étude, l’équipe de chercheurs de l’Institut géoscientifique de l’Université de Toulouse a analysé les microplastiques présents dans l’air ambiant résidentiel et dans les véhicules.
Grâce à l’utilisation de la microspectroscopie Raman, les chercheurs ont réussi à abaisser la sensibilité de la méthode de mesure. Cette amélioration leur a permis de rechercher des particules plastiques plus fines que dans les études précédentes, entre 1 et 10 microns. C'est la gamme habituellement mesurée en surveillance de la pollution de l'air (PM10).
Parmi les particules décelées dans les appartements on retrouve : des perturbateurs endocriniens (76 %), suivis de polydimethylsiloxane (6,3 %) et du polyamide - PA (5,6 %). Tandis que dans les voitures, la composition était différente, avec du PA (25 %) et de l’acylonitrile-butadiène-styrène (19 %) comme polymères dominants.
La dangerosité des microplastiques : une question de nature et de taille
Même si le nombre de particules microplastiques détectées dans l’air intérieur n’est pas massif comparé aux particules fines classiques, leur nature chimique soulève des inquiétudes importantes. Ces fibres sont issues de composants dont les effets sanitaires restent encore mal évalués. Ces plastiques peuvent contenir ou absorber des additifs chimiques, des perturbateurs endocriniens ou des composés organiques volatils (COV).
Sur le plan quantitatif, l’étude montre que les particules les plus fréquemment retrouvées sont comprises entre 1 et 4 μm sont les plus nombreuses, et ce sont précisément celles qui pénètrent le plus profondément dans les voies respiratoires, jusqu’aux alvéoles pulmonaires. Une fois inhalées, ces particules peuvent rester piégées dans l’organisme et provoquer des inflammations.
C’est précisément dans ce contexte que le Module Air co développé par AtmoSud et AirCarto prennent tout son sens. Ils mesurent en continu les concentrations de particules fines (PM10, PM2.5 et PM1) dans les environnements clos : écoles, logements, bureaux, véhicules…
Dès la rentrée AtmoSud ouvre l’utilisation de son Module Air à tous les publics !
Particuliers, professionnels de l’enseignement, collectivités territoriales… vous souhaitez connaître la qualité de votre air intérieur ? Le capteur Module Air mesure les niveaux de pollution de fond (matériaux, air ambiant…) ainsi que les activités des occupants.
En temps réel, évaluez les taux de particules fines PM10, PM2.5, PM1, de dioxyde de carbone, de composés organiques volatils ainsi que la température et l’humidité relative de votre logement pour mieux adapter vos gestes.
En détectant des hausses anormales de concentration de particules fines dans différentes gammes (là où se trouvent justement les microplastiques les plus pénétrants), ils permettent de repérer les contextes d’exposition critique et d’agir à temps : ventilation, purification, réduction des sources plastiques. Ces technologies sont donc aujourd’hui nos meilleurs outils pour voir l’invisible.
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Perturbateurs endocriniens : ce qu’il faut savoir

Le capteur Module Air
Le Module Air est un dispositif connecté permettant de mesurer et d'afficher la qualité de l'air intérieur.

Module Air, un dispositif de mesure CO₂ pédagogique
Capteur pédagogique de mesure et d'affichage de la qualité de l’air pour rendre les données accessibles pour tous