Aménager des villes durables, encourager l’écocitoyenneté, revoir les plans de circulation… La plupart des décisions d’une collectivité ont un effet sur la qualité de l’air, sur le niveau d’exposition des populations et leur santé.
AtmoSud propose son expertise technique et scientifique pour connaître précisément les enjeux sur chaque territoire et accompagner les collectivités dans leurs projets.
Repenser les projets d’urbanisme à grande échelle
L’air est aussi en question dans des projets d’urbanisme à grande échelle. Densifier en hauteur un centre urbain traversé par des axes de circulation peut entraîner un effet « canyon » où se concentrent et stagnent les polluants. Piétonniser un quartier, implanter un transport public en site propre ? Sur le papier, le gain en qualité de l’air semble acquis. Là où est réalisé l’aménagement, oui sans doute, mais là-bas ? Ces aménagements peuvent reporter plus loin les congestions de trafic et les pollutions qui l’accompagnent. Ce qui peut augmenter l’exposition des populations déjà soumises à des dépassements de seuil.
Comment évaluer les gains ou les dégradations sur la qualité de l’air ? Faire les choix les plus efficaces ?
Pour dégager des lignes de force pour l’air sur un territoire, une réflexion collective est à initier en amont des projets. AtmoSud accompagne les communes pour mener ces réflexions globales sur l’évolution de la trame urbaine, sur la place de la voiture, des transports collectifs et des modes doux et contribue aux groupes de travail inter services communaux. S’y associent des agences d’urbanisme sur des sujets d’ampleur pour croiser les données et les expertises et gagner en vision.
Piétons, vélos, transports... comment mieux partager la voirie ?
La combustion de carburant des véhicules et poids lourds est l’une des principales sources de polluants. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, elle émet la moitié des oxydes d’azote, un quart des émissions de particules et un tiers des Gaz à Effet de Serre.
Les alternatives au « tout voiture » dépendent des décisions d’aménagement à l’échelle de la commune, du quartier et de la rue. Par exemple, les parkings, aspirateurs de voitures dans les centres-villes, sont désormais construits en périphérie. Les voies de circulation, reconfigurées, offrent (en principe) de nouveaux espaces aux piétons et aux vélos. L’installation d’un régulateur de trafic (feu rouge, stop, ralentisseur…) dans une rue peut sécuriser un trajet domicile-école à pied…
Sur quels leviers agir en priorité ? Quel gain en qualité de l’air pour la population et à quelle échéance ? Afin d’éclairer les services communaux dans leurs choix, AtmoSud modélise des scénarios : réduction de vitesse ou du nombre de voies sur certains axes, révision du plan de circulation…