Rentrée scolaire : pourquoi faut-il aérer les classes ?

Ce lundi 4 septembre sonne le grand retour de près de 21 millions d'élèves vers le chemin de l'école. La santé des élèves reste une priorité du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse. Celle-ci est notamment conditionnée par la qualité de l'air dans les salles de classes et leurs environs.

Nous passons environ 80% du temps en espaces clos. Nous sommes donc exposés plus longtemps aux polluants de l’air intérieur. Avoir une bonne qualité de l’air intérieur nécessite de limiter les sources de pollution internes et de renouveler l’air.
Plus le manque d’aération est important, plus les polluants chimiques (dont le CO₂) et biologiques (virus...) se concentrent. Il est donc nécessaire de renouveler l’air pour évacuer les polluants et réduire notre exposition à ces derniers.

Le renouvellement d'air et de CO₂ dans les établissements scolaires a un triple bénéfice : amélioration de la qualité de l’air, baisse de la charge virale, meilleures conditions d’apprentissage.

Le maitre mot : l'aération !

Dans les espaces clos, il est primordial de renouveler l'air. Pour cela, le principe le plus simple et le plus efficace est l'ouverture des fenêtres de manière transversale (fenêtres opposées, salles et couloirs). En quelques minutes, tout le volume d'air de la pièce est renouvelé. Il est nécessaire de répéter l'opération plusieurs fois par jour. En complément, certains établissements sont équipés de systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) qui permettent un renouvellement d'air constant, dont le fonctionnement doit être vérifié régulièrement.

Niveau de CO₂ élevé = somnolence

Outre les effets indirects d’accumulation des polluants intérieurs et leurs effets indésirables, des concentrations élevées en CO₂ provoquent une perte de vigilance et des effets de somnolence non propices aux apprentissages. En effet, de nombreuses études internationales font référence à des effets de somnolence et perte d'attention lorsque la concentration dépasse 1000 ppm (partie par million) dans un local. Un bon enseignement demande donc des espaces intérieurs où le renouvellement de l’air intérieur est suffisant pour les élèves et les enseignants.

Il est donc primordial de renouveler l’air par une mise en place d’habitudes d’ouvertures fréquentes des fenêtres et/ou la mise en place d’un système de ventilation.

Mesurer le CO₂ avec Module Air

Le Module Air, dispositif connecté open-source, informe en temps réel des concentrations en CO₂ et de particules fines contenues dans l’air intérieur. Il vous avertit lorsqu’il est nécessaire d’ouvrir les fenêtres pour aérer.

AtmoSud accompagne les collectivités qui veulent mettre en place un suivi et met à disposition des capteurs CO₂ et autres polluants pour les salles de classes. Plus d'une centaine de Module Air équipent les écoles de la Région Sud, comme par exemple, toutes les écoles primaires de Venelles et Gémenos.

Un accompagnement pédagogique avec L'Air et Moi

La mesure du CO₂ nécessite un accompagnement à l'utilisation des capteurs et une sensibilisation à la qualité de l’air. AtmoSud propose aux écoles :

• des ateliers de montage de capteurs Module Air
• des animations pédagogiques et ludiques avec les outils téléchargeables sur www.lairetmoi.org

Ainsi les élèves prennent conscience de l’importance du renouvellement d’air par une réalisation concrète et via des quiz.

Une solution complémentaire à l'aération, des épurateurs d’air intérieur

Les solutions d’épuration (mécanique et moléculaire) de l’air intérieur peuvent être envisagées comme moyen complémentaire à un bon renouvellement d’air pour minimiser l’accumulation des polluants, notamment dans les zones où la qualité de l'air ambiant est dégradée. Comment savoir si la qualité de l'air est mauvaise ? Consulter ICAIRh.

AtmoSud a testé un dispositif dans le lycée Diderot à Marseille en conditions réelles. Des particules de 10 nm à 35 µm ont été mesurées pendant une semaine à distance d'un épurateur dans plusieurs salles de classe. L'épurateur permet un abattement significatif du nombre de particules fines et ultrafines (de 70 à 90 %). Consulter le rapport complet.

Les systèmes d’épuration d’air ne doivent pas se substituer au renouvellement d’air qui doit rester la stratégie principale d’amélioration de la qualité de l’air intérieur.