Feux de forêt : où en est-on à l'horizon de l'été 2023 ?

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Incendie de forêt
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Les feux de forêts sont une source importante de pollution atmosphérique, c’est pourquoi AtmoSud a développé de nouveaux outils pour compléter son dispositif de mesure lors des incendies, mieux informer la population et assister les services de secours. La surveillance participative peut aussi être mise au service de la gestion de crise en cas de gros évènements.

Tout au long de l’année, AtmoSud recueille les données permettant de produire un inventaire et de réaliser un tableau de bord de l’impact des feux de forêt sur la qualité de l'air.

Enfin le travail d’AtmoSud avec les acteurs du climat et de l’énergie met en lumière l’aggravation du risque incendie en lien avec le changement climatique.

Trois chiffres sur les feux de forêts en région Sud - 2022

Chiffres
821
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incendies en 2022
6378
Texte
hectares brûlés en 2022
2425
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tonnes de PM2.5 émises en 2022 (données estimées*)
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*Les données d'émissions 2022 sont estimées à partir des surfaces brûlées (BDIFF), les données consolidées sont en attente de la finalisation de l’inventaire des émissions 2022 d’AtmoSud. L'ensemble de ces informations est accessible sur la plateforme CIGALE mise à jour récemment.

Les feux de forêts : quel rôle pour AtmoSud ?

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AtmoSud agit sur le terrain en cas d’incendies de grande ampleur

Lors d’événements exceptionnels, comme un incident/accident industriel ou un important incendie de forêt, AtmoSud est sollicité par les acteurs de gestion de « crise » et les exploitants des sites industriels pour évaluer l’impact potentiel sur la qualité de l’air. Avec ce dispositif QAPA (Qualité de l’Air Post-Accident), AtmoSud intervient sur le prélèvement et l’analyse de l’air, la modélisation et la communication auprès des acteurs et des populations.

 

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De nouveaux outils pour connaître l’impact des feux de forêts

SIMPAC feux de forêts

Logo des pompiers du 13
LOGO ARIA Technologies
logo Région sud

En 2022, AtmoSud, avec la participation du SDIS 13, de ARIA Technologies, et le financement du Conseil Régional, a créé un tout nouvel outil, SIMPAC, pour connaître en temps réel l’évolution des fronts de flammes, des masses d’air polluées et des zones potentiellement impactées par les incendies. Cet outil, développé via une collaboration technique entre opérateurs privés, laboratoires de recherche et experts vient compléter les outils déployés par les acteurs de gestion de situations accidentelles.

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SIMPAC AtmoSud incendies
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Tableau de bord de suivi des feux de forêts et de leurs impacts

AtmoSud a développé un tableau de bord permettant le suivi depuis 2007 : du nombre d’incendies, de la superficie des espaces brulés ainsi que de la masse de polluants émis par ces incendies par département en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce tableau de bord utilise les données des inventaires AtmoSud.

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émissions de PM2.5 en kg en Région Sud dues aux incendies
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Une plateforme de signalements de nuisances : SignalAir

Vous pouvez nous aider dans la surveillance des incendies et incidents en reportant vos gênes (odeurs, panaches…) et vos symptômes via notre plateforme de signalement :

Vous pouvez consulter la liste des signalements et leur localisation sur le site et l'application.

 

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Les capteurs citoyens pour suivre l’impact des incendies

AtmoSud soutient et propose depuis plusieurs années des projets de surveillance participative, comme le projet DIAMS ou, plus récemment, le projet Capt’Air citoyen. Par la mise à disposition de microcapteurs citoyens, AtmoSud souhaite mettre en place un réseau de surveillance participative, apporter de l’information localisée et aviser sur l’exposition individuelle aux polluants.

L’utilisation de capteurs peut ainsi permettre de suivre l’impact des incendies ; des données – partagées avec AtmoSud – qui permettent d’estimer son exposition aux polluants émis par les feux de forêts et de fournir une information complémentaire à l’Observatoire de la qualité de l’air, qui peut ainsi alerter les collectivités concernées et/ou déployer des moyens d’action.

L’incendie de Saint-Chamas, qui n’était pas un feu de forêt mais un incendie de déchets industriels, a donné lieu au déploiement d’un réseau complet de surveillance dans lequel les citoyens ont été acteurs. Il a commencé le 26 décembre 2021 et a duré 7 semaines. AtmoSud a mis en place une campagne de mesures de qualité de l'air pendant deux mois avec de nombreux paramètres surveillés et un suivi des nuisances auxquels se sont ajoutées les participations de mesures citoyennes via des microcapteurs. La vidéo ci-dessous montre la complémentarité des différentes données pour gérer la crise et mieux informer le public comme les services de sécurité.

Les impacts des incendies sur la qualité de l’air

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Chaque année, 300 à 400 millions d’hectares de végétaux sont brulés dans le monde. La France, 4° pays européen le plus boisé avec 16,9 millions d’hectares de forêt, est très exposée au risque d’incendies (source Ministère de la Transition Ecologique).

En 2021, 559 incendies ont brûlé 7 400 hectares de forêt en Région Sud et 2022, 821 incendies ont détruit 6 378 hectares de forêts (source Base de Données sur les Incendies de Forêts en France).

Lors d'un incendie, de nombreux polluants sont émis dans l'atmosphère.

Les principaux polluants émis dans l'atmosphère lors d'un incendie sont :

  • dioxyde de soufre SO2
  • oxydes d'azote NOx
  • composés organiques non volatils COVNM
  • monoxyde de carbone CO
  • particules fines PM (TSP, PM10, PM2.5, PM1) (80-90% des PM10 émises sont des PM2.5) et ultrafines
  • hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP
  • éventuellement dioxines et furanes PCDD-F en cas de présence de chlorés (intrants agricoles principalement)
  • gaz à effet de serre : dioxyde de carbone CO2, méthane CH4, protoxyde d'azote N2O.

Les différentes phases du feu vont émettre les composés dans des proportions différentes. Les NOx seront principalement émis lorsque le feu est le plus fort. HAP, CO et COV, notamment, seront plus émis lorsque le feu ralentit et que la température baisse (combustion moins complète).

Lors des feux de forêts, les particules en suspension sont invariablement les polluants aux concentrations les plus élevées au regard des seuils réglementaires, et ceux qui exposent le plus à la fois les populations riveraines et les professionnels de la lutte contre les incendies.

Emissions 2022 en lien avec les incendies

Les données d'émissions 2022 sont estimées à partir des surfaces brûlées, les données consolidées sont en attente de la finalisation de l’inventaire des émissions 2022 d’AtmoSud. L'ensemble de ces informations est accessible sur la plateforme CIGALE mise à jour récemment.
PM10 : particules de diamètre inférieur à 10 µm - PM2.5 : particules de diamètre inférieur à 2.5 µm - NOx : oxydes d'azote - SOx : oxydes de soufre

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CHIFFRES CLÉS :

  • L’incendie de l’été 2021 à Gonfaron a brûlé environ 7 000 hectares de forêt.

Les émissions de CO2 associées s'élèvent à 325 ktonnes, soit l'équivalent des émissions annuelles d’une ville comme Avignon (Source AtmoSud – inventaire v7.1).

  • Les émissions de PM2.5 liées aux incendies sont :
    • 6 fois moins élevées que celles liées au trafic routier
    • 5 fois moins élevées que celles liées au secteur industriel
    • 13 fois moins élevées que celles liées au secteur résidentiel/tertiaire

En 2017 (année avec la plus grande surface incendiée), plus de 3000 tonnes de particules fines PM2.5 ont été émises par les incendies, soit 21% des émissions totales de PM2.5 dans la région.

Les impacts de proximité et à distance

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Des niveaux de concentration potentiellement élevés à proximité

Les concentrations les plus fortes qui émanent des incendies sont à proximité directe mais les panaches de fumée peuvent transporter les polluants sur de grandes distances, atteignant parfois plusieurs centaines de kilomètres. Des concentrations extrêmes supérieures à 1500 µg/m3 de particules PM10 ont été recensées en Russie ou en Asie du sud-est, lors de « méga feux ». Plus couramment, et en France notamment, des concentrations horaires de PM10 pouvant atteindre la centaine ou plusieurs centaines de microgrammes par mètre-cube ont été relevées, avec parfois dépassement du seuil journalier recommandé par l’OMS pour les PM10 45 µg/m3).

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Lors de l’incendie du 14 juillet 2022 à Graveson, au nord du département des Bouches-du-Rhône, la station de référence d'AtmoSud à Avignon a détecté des augmentations de polluants.

La station d’Avignon, la plus proche de l’incendie observe une hausse des concentrations dès le 14 juillet. Puis le vent tourne, la fumée de l'incendie se déplace. La station d’Arles se retrouve alors sous le panache et observe des niveaux en particules fines plus élevés tandis que les niveaux sur la station d’Avignon sont en baisse le 15 juillet.

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Evolution des niveaux journaliers en particules fines suite à l'incendie de Graveson
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Des impacts aussi à longue distance

Le lundi 16 août 2021, un grand incendie s'est déroulé dans le Var parcourant plus de 5000 hectares. Un incendie de cette ampleur produit des panaches de fumées très importants et une grande quantité de particules fines. Cependant, ce n’est pas dans l’arrière-pays Varois ou sur la Côte d’Azur que se retrouvent le plus gros de cette pollution, mais en Corse. Les images satellites montrent la zone source et les fumées en mer qui s’enroulent à l’ouest de la Corse et qui touchent la façade ouest de l’île et le nord de la Sardaigne. Cette situation a amené Qualitair Corse à signaler un épisode de pollution particulaire le mercredi 18 août.

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Modélisation des panaches de l'incendie du var
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À savoir :

  • Un incendie dans une forêt méditerranéenne va émettre environ 46 tonnes de CO2 par hectare brulé (Source AtmoSud – inventaire v7.1)
  • Comparativement, un véhicule moyen en circulation dans la région émet 175 g de CO2 par kilomètre parcouru (Source AtmoSud – inventaire v7.1)
  • Un hectare brûlé représente l’équivalent de 266 000 km parcourus par un véhicule moyen (soit 6.63 fois la circonférence de la Terre !)
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Influence en altitude des incendies très lointains

Les incendies qui ont lieu au Canada au cours du mois de juin ont entrainé le passage sur le territoire français d'un nuage de particules dues à la combustion. Le ciel de la région s'est alors trouvé couvert d'un voile laiteux.

L’influence du nuage de particules issu des incendies canadiens a commencé à être observée au niveau du sol mardi 27 juin au soir sur nos stations de mesure les plus en altitude (autour de 1000 m et au-delà : les stations de plan d'Aups Sainte Baume et de Briançon). Plus au sud et à plus basse altitude dans la région, les particules canadiennes ont provoqué l’apparition d’un voile laiteux en altitude, mais ont été peu perceptibles sur les mesures au niveau du sol.

Généralisation des feux de forêt : à quoi est-ce dû ?

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Des feux de forêt intenses et fréquents sur le territoire national

Les feux de forêts sont de plus en plus fréquents et leurs conséquences de plus en plus importantes sur l’ensemble du territoire. Sur les vingt dernières années, ce sont 55 182 feux de forêt qui ont ravagé le massif forestier français avec 311 555 hectares brulés, ce qui représente environ 445 000 terrains de football.

Si le grand Sud a longtemps été l’un des territoires les plus touchés par les feux de forêt, les scénarios d’évolution climatiques du GIEC prédisaient il y a quelques années que d’autres régions (le Sud-Ouest, l’Ouest et la Vallée du Rhône) seraient bientôt, elles aussi des régions à risque. Les incendies qui ont ravagé la Corrèze et la Sologne en 2020 ou encore la Gironde en 2022 sont des preuves qui confirment les hypothèses émises par le GIEC.

Ainsi, si les chiffres démontrent que la part de la Région Sud sur la totalité des hectares brulés sur le territoire national a progressivement baissé en 20 ans, leurs feux de forêt ne cessent de s’étendre à d’autres régions de France qui sont désormais, elles aussi, extrêmement vulnérables face au risque d’incendies. Selon le Ministère de la Transition Ecologique, aujourd’hui, c’est l’ensemble du territoire qui est vulnérable face au risque d’incendies (forêts, prairies, friches…).

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Part de la Région Sud sur la totalité des feux de forêt sur le territoire national
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AtmoSud ne cesse de développer de nouveaux outils permettant de mieux suivre les incendies et leurs impacts. L'Observatoire travaille en étroite collaboration avec d'autres régions du territoire national pour exporter son expertise et son savoir-faire. Très engagé dans la coopération internationale, AtmoSud a d'ailleurs reçu une délégation des Pays de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) de 16 personnes le 30 mai dernier, afin de partager son expérience et son expertise sur les incendies et le changement climatique : ses méthodologies de calculs des émissions, sa nouvelle plateforme de modélisation des feux de forêts, ses capteurs et systèmes de mesure, ses outils pour mieux informer les différents acteurs en situation de crise et pour la prévention des risques.

  • 2002 : 1 677 incendies / 6 298 hectares brulés
  • 2003 : 3 490 incendies / 61 424 hectares brulés
  • 2004 : 2 028 incendies / 10 596 hectares brulés
  • 2005 : 1 871 incendies / 17 356 hectares brulés
  • 2006 : 3 238 incendies / 7 096 hectares brulés
  • 2007 : 2 691 incendies / 7 058 hectares brulés
  • 2008 : 1 824 incendies / 4 750 hectares brulés
  • 2009 : 3 030 incendies / 14 645 hectares brulés
  • 2010 : 2 463 incendies / 9 461 hectares brulés
  • 2011 : 2 781 incendies / 9 516 hectares brulés
  • 2012 : 2 804 incendies / 7 647 hectares brulés
  • 2013 : 1 630 incendies / 2 993 hectares brulés
  • 2014 : 1 947 incendies / 4 990 hectares brulés
  • 2015 : 2 957 incendies / 7 877 hectares brulés
  • 2016 : 2 884 incendies / 14 381 hectares brulés
  • 2017 : 3 308 incendies / 23 176 hectares brulés
  • 2018 : 1 928 incendies / 4 035 hectares brulés
  • 2019 : 2 970 incendies / 15 190 hectares brulés
  • 2020 : 2 949 incendies / 11 220 hectares brulés
  • 2021 : 2 348 incendies / 12 850 hectares brulés
  • 2022 : 4 364 incendies / 58 996 hectares brulés

Chiffres de la Base de Données sur les Incendies de Forêts en France (BDIFF)

Changement climatique et feux de forêts

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Le changement climatique augmente l’intensité des incendies tandis que ces mêmes incendies contribuent au changement climatique…

Responsable de l’assèchement de la végétation et des sols, le changement climatique amplifie les risques d’incendies. L’augmentation des températures favorise l’évaporation de l’eau contenue dans les sols tandis que la végétation, elle, « transpire ». Les végétaux sont de plus en plus secs et sont alors plus exposés aux risques d’incendie. De surcroît, le changement climatique amplifie l’intensité des phénomènes extrêmes. Les vents, plus violents, accélèrent les départs des incendies et les propagent sur des milliers d’hectares.

Si la forêt et tout son écosystème souffrent du changement climatique, les incendies contribuent aussi à ce changement et ont un impact sur la pollution de l’air. En effet, les incendies émettent de très grandes quantités de polluants, comme des particules fines, des oxydes d’azote (NOx), des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), du monoxyde de carbone (CO)… et également des gaz à effet de serre. Lors d’un incendie, la forêt réémet le carbone initialement absorbé dans la végétation et n’a plus la capacité de jouer son rôle de réservoir en captant le CO2 présent dans l’atmosphère. Un double impact sur le changement climatique.

Les impacts sur la santé

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Recrudescence des incendies & émissions de polluants : qu’en est-il de notre santé ?

La toxicité des polluants se traduit principalement par l’induction au niveau pulmonaire d’un stress oxydant, d’une réponse inflammatoire, d’une altération modérée de la fonction respiratoire et d’une aggravation de l’hyperréactivité bronchique non spécifique (aggravation d’un asthme préexistant). On constate également une irritation temporaire des yeux et des voies respiratoires supérieures.

Les effets sanitaires sont essentiellement des effets à court-terme, du fait de la durée limitée des feux de forêts. D’un point de vue épidémiologique, les effets constatés sont :

  • Symptômes respiratoires, admissions hospitalières, visites en service d’urgence et diminution de la fonction respiratoire. Les populations atteintes de pathologies respiratoires chroniques, dont les asthmatiques, constituent une sous-population particulièrement sensible. Il est possible que les effets respiratoires soient supérieurs à ceux observés avec les PM « urbaines », mais les données sont encore insuffisantes pour conclure.
  • Effets cardiovasculaires (effet suspecté mais pas encore confirmé : risque émergent). Les populations atteintes de pathologies cardiovasculaires pourraient constituer une sous-population sensible. Les effets cardiovasculaires pourraient être inférieurs à ceux constatés avec des PM « urbaines », mais les données sont encore insuffisantes pour en tirer des conclusions définitives.
  • Les données sont aujourd’hui insuffisantes pour déterminer un éventuel effet sur les cancers.

L’anses donne des informations précises sur les effets sanitaires liés à la pollution générée par les feux de végétation à l’air libre.

Alors, comment agir ?

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Changer nos comportements pour diminuer les risques

Il est possible d’agir sur notre propre responsabilité dans la multiplication des incendies. La dégradation des sols par des déchets inflammables et non-biodégradables, la consommation non durable, le jet de mégots de cigarette… autant de gestes qui augmentent significativement les risques d’incendies dans nos forêts et qui sont pourtant largement évitables.

Depuis le 2 juin 2023, Météo France, avec l’appui du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, propose un nouvel outil pour informer la population sur le niveau de danger de feu de forêts sur le territoire national : la Météo des forêts. Celle-ci est disponible tous les jours à J et J+1 sur le site de Météo France.

Pour agir en faveur de la qualité de l’air et lutter contre le changement climatique, plusieurs solutions et gestes simples sont à la portée de tous. Chaque geste compte pour sauver notre planète et préserver la qualité de l’air.

  • J’évite de participer à la surconsommation pendant mes achats en privilégiant les produits de seconde main et de proximité, en entretenant mes appareils électroménagers et mon véhicule pour éviter de les changer trop régulièrement …
  • Dans mon logement, j’évite de surchauffer, je pense à la rénovation énergétique, je choisis d’installer une pompe à chaleur, j’investis dans la production d’énergie renouvelable …
  • Pour me déplacer, je privilégie les transports en commun, je me mets au covoiturage et/ou à la voiture partagée, je choisis le télétravail quand cela m’est proposé …
  • Au quotidien, j’essaie de réduire ma consommation de viande, je me fournis chez des producteurs locaux, je consomme des produits de saison et sans pesticides …

Chaque action, même la plus petite, a un impact pour ralentir le changement climatique et améliorer la qualité de l’air.

Il est recommandé, en cas de résidence à proximité du site ou de perception d’odeurs :

  • Pour l’ensemble de la population : de réduire et reporter les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur,
  • Pour les populations vulnérables* ou sensibles** : de reporter les activités qui demandent le plus d’efforts et de privilégier des sorties brèves qui demandent le moins d’efforts.

* Personnes vulnérables : femmes enceintes, nourrissons et enfants de moins de 5 ans, personnes de plus de 65 ans, sujets asthmatiques, souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires.
** Personnes sensibles : personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics ; par exemple : personnes diabétiques, immunodéprimées, souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux.

Le Réseau Méditerranéen de l'Air

Le Réseau Méditerranéen de l'Air les mobilise collectifs et associations sur les enjeux de l'air, de la santé et du climat autour de la sensibilisation, de la formation des élus et du savoir-faire technique d'AtmoSud sur la coopération avec les professionnels du feu lors des incendies et sur le partage de solutions de mesure open-source pouvant être déployées rapidement par les citoyens.

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